Merci pour la vidéo informative😍👏.....Je pense que le BTC et l'ETH sont plus susceptibles de retester la résistance à la hausse puis de baisser. Mais comme toujours, la situation change chaque jour et tout ce que nous pouvons faire, c'est trader de manière responsable, surveiller les marchés et réévaluer fréquemment nos stratégies. Je tiens à remercier Tom Shawn Trader pour m'avoir donné une éducation cryptographique car j'ai confortablement gagné 9,34 BTC.....
Que Dieu bénisse les services de Tom Shawn, il a changé des milliers de vies dans le monde entier (États-Unis, Pologne, Allemagne, Colombie, Brésil, Mexique, Équateur, Espagne, France et de nombreux endroits), c'est incroyable à quel point son analyse de marché est précise et à quel point il est bon et patient avec les débutants.
On arrive pas à s'entendre pour pas que des enfants crèvent sous des bombes , alors réagir pour un truc qui n'est pas encore palpable dont une grande partie n'y croit même pas... désolé mais je suis sceptique. Notre système ira jusqu'au bout du bout et ça finira par decroitre par la force des choses. Bon chance
Une entrevue avec Jean-Baptiste Fressoz m'a ouvert les yeux il y a deux ans sur l'illusion, voire la propagande bien-pensante dangereuse, entourant la transition énergétique. Sa perspective illumine - un invité de choix, merci.
Osons poser les bonnes questions aux interessés (plutot que d'en causer à leur insue) =D Merci pour votre travail, et pour rendre accessible ces sujets plus complexes!
Toujours intéressant JBF. A propos de famine, il doit exister une définition précise j'imagine. Mais pour moi, dès qu'il y a sous-alimentation sur une longue période, il y a des morts en conséquence qui ne meurent pas de manière flagrante de celà mais aurait survécu s'ils avaient été bien nourris. Les gens pensent famine comme une peste qui, en quelques mois, fait disparaitre la population. Ça n'est jamais arrivé. De même que la peste n'a jamais tué plus de 60% des gens et sur une longue durée. Dans l'économie moderne, il n'y a plus surproduction et les prix rationnent déjà les plus pauvres. C'est celà que je crains. Et ça se verra clairement sur l'espérance de vie des plus pauvres.
Votre définition de "famine", c'est la "disette" : pénurie sur une durée plus ou moins longue. La famine entraîne une mortalité plus directe. Ce qui arrive aussi, même si les guerres sont un facteur plus fréquents que juste une mauvaise récolte (après je ne suis pas historien).
Merci Limit pour ce nouvel eclairant entretien. JB Fressoz nous enjoint a tirer les lecons du passé en tant qu'eminent historien. Pour ne pas poursuivre une n-ieme transition, avec des projets qu'on sent mal pensés, pas anticipés, ni faits ni a faire en somme, mais dont on nous conte qu'ils se multiplient de part la planete pour atteindre les accords de Paris... Au lieu de repenser tous nos modes de vie, de consommation, de jouer la sobriete energetique, on se lance dans la methanisation (en concurrence avec des terres agricoles dont on a bien besoin, pour ce qui est du biomethane), les biocarburants (meme probleme de concurrence avec les terres agricoles), les gigaprojets photovoltaiques (en concurrence avec des surfaces boisees qui doivent rester nos puits de carbone), et autres gigafactorys chargees de produire nos futures batteries electriques (mais dependantes de cobalt et de nickel a importer), la geoingenierie ... on voit bien que toute cette greentech ne tient pas sur ses deux jambes ! Sobriete et transformation profonde de nos modes de vie, nos modes de deplacement, notre agriculture, pour revenir a la fois a des solutions locales, de bon sens, assurer les besoins essentiels, l'eau, la santé, l'alimentation, et arreter une fois pour toutes de tout penser sous le prisme d'un mythe de l'hyperconsommation qui a vecu et ne peut plus se concevoir dans une planete aux limites finies en ecoutant enfin ce que disait deja le rapport Meadows dès 1972 ... là est la vraie solution , une prise de conscience generalisee qu'on s'en sortira pas autrement et qu'il faut arreter de penser croissance infinie, competitivite, etc ! L'heure est grave, les 1,5 degres de rechauffement que l'on ne devait pas atteindre a la fin du siecle, selon les accords de Paris sont en passe, déjà, de l'être !
Y'a quelque chose qui me chagrine dans l'approche de JBF. Pourquoi se baser sur le passé pour dire qu'une transition énergétique n'est pas possible ... alors que dans le passé, la transition énergétique n'a pas été tentée avec l'objectif actuel. Les seules tentées (et réussites) l'ont été à des fins de qualité de l'air, et les reports de lieu étaient suffisants.
Écoutez l'interview. Jean-Baptiste ne dit pas qu'une transition énergétique n'est pas possible, mais qu'elle ne suffira pas et qu'il faut changer d'autres pans de la société. Il montre qu'on nous a fait miroité un changement facile sur la base d'un passé fantasmé. Mine de rien, c'est lié à ce que nous racontons dans notre vidéo sur l'équation de Kaya. Joël GRÉA
@@LIMITMEDIA il y a trop de fois le volet consommation mondiale des ressources dans son raisonnement, sans le rapporter aux usages. Ce n'est pourtant pas la même chose de consommer toujours plus de pétrole et de cramer toujours plus de pétrole, si l'usage est énergétique ou pour matière première ça n'a pas le même rapport du point de vue du des GES. Idem pour l'acier et le charbon, s'il s'agit d'alimenter les hauts fourneaux en chaleur ou pour matière première en apport de carbone. Et pareillement sur la question transition locale et transition globale. Remplacer les centrales à charbon par des ENR (sens large) ou délocaliser les productions émettrices, l'histoire mélange les deux, ce n'est pas pour autant qu'il n'y a pas des transitions. Et pourtant dans les raisonnements proposés, le mélange des genres est très souvent fait. Bien sûr l'augmentation de la croissance de production de biens, d'usages d'énergie à tout va est aussi un problème complémentaire. Mais sur le seul volet énergétique à consommation stabilisée l'analyse me paraît simpliste.
@@davidanglade3008une transition ça équivaut à limiter fortement l'utilisation des énergies fossiles, comment tu imagines ça sur 25 ans (même 50 ans) à l'échelle mondiale pour qu'une rupture de cette ampleur soit possible ?!?
@rogerwaters8325 Avec des techno de ruptures. Le h2 contrairement à ce qui est dit dans cette vidéo va se produire sans électricité et se stocker sous forme liquide à température ambiante. Il y a aussi le h2 naturel qui est renouvelable. 😊
Alors Jared Diamond, il faut arrêter, c'est absolument pas scientifique. C'est une narration orientée, ce n'est pas inintéressant, mais on peut faire dire ce qu'on veut aux archives archéologiques et fossiles surtout quand on en cite aussi peu. Je recommande de lire l'antidote : le livre de Graber et Wengrow, "Au commencement était… - Une nouvelle histoire de l'humanité". Leurs discours est à peu près aussi incontrôlable que celui de Diamond ou de Harari (un autre auteur problématique) mais il est basé sur beaucoup plus d'archives historiques et archéologiques et a le mérite d'être clair sur ses prétentions,
Incroyable le Monsieur je le connaissais pas j'adore sa façon d'expliquer et surtout qu'il précise à chaque fois qu'il va pas se placer en oracle de par son intelligence. Belle sagesse Après bon, il fait froid ds le dos mais c'est nécessaire...mais difficilement inspirant. " Se battre plus " j'ai peur que le nombre de sinistres n'augmentent le nombre d’extrémiste dans le monde (réf à sa grenouille dans la casserole)... après il a une bonne bouille le monsieur
La transition énergétique n'aura vraiment lieu que lorsque la nature nous y obligera, car l'humain est incapable de volontairement se limiter. Notre cerveau n'est pas codé pour se limiter alors nous allons de plus en plus en baver et cela dramatiquement quand nous serons obliger de transiter. La nature nous a procurer une grande intelligence, la sagesse n'a pas suivi. Je suis très pessimiste pour l'avenir de l'humanité. La transition ne fait que débuter et elle sera de plus en plus dramatique.
La transition énergétique est une FUMISTERIE ,qui enrichie les escrocs que sont les gourous de l'écologisme et les politiciens depuis 40 ans . En réalité la Terre et sa nature se porte bien , tout ce catastrophisme n'est qu'un horrible mensonge !
@@PascalSavigny-y7f Ces peuples ne sont pas en compétition avec d'autres et sont très peu nombreux. Et même s'il existe quelques petits peuples qui sont capable de se contrôler, ce n'est pas le cas pour la grande majorité des peuples de la planète. Je suis désolé mais l'humain est condamné à souffrir car seule la souffrance fait changer l'humain et l'histoire le prouve.
@@denisdufresne5338 Si les Humains se comportent ainsi c'est parce qu'ils ne sont PAS originaires de cette planète. Seule une espèce ENDEMIQUE prend soin de l'écosystème dans laquelle elle vit. Une espèce INVASIVE ( comme homo Sapiens ) , ne peut sue le détruire. Tout comme une truite de lac détruit celui dans lequel on l'introduit. Les vrais Humains originaires de cette planète ont quasiment été éradiqués de sa surface dans le passé. Nous sommes par essence des PARASITES.^^ CQFD.
Non, pas vraiment. Pensons à une façon de chasser des peuples anciens qui était de repousser des troupeaux entier vers le bord d'une falaise. Une bonne façon d'amener une espèce à l'extinction.@@PascalSavigny-y7f
Pour info le coup de la grenouille dans la casserole est une légende urbaine qui en dit plus sur notre rapport au vivant que sur la grenouille. Elle est tellement conne, elle...
@@alexismuzzi7434 neo le libéralisme, néolibéralisme! Le libéralisme, a la base, est défini par des principes de liberté, d’équité et de droits. Un courant dit social. Bon, c’est aujourd’hui, les courants du libéralisme économique qui dominent… :/ Cependant, oui, il est déterminant que nous puissions réussir à changer notre manière d’échanger, biens et services, et se distribuer les moyens de répondre à nos besoins matériels, culturels et spirituels. Sans ça, on est pas rendu!
33:55 hehe! Je remets en route le visionnage de l’entretien juste sur ce point :) clairement, le système économique est un des axes voire l’axe ou le point de blocage le plus déterminant.
comme j'ai pour habitude de lâcher des vannes sur limite il va y avoir une exception ... tu as eu l'honnêteté de publier un discours qui dérange... Le son et l'image sont impeccables
Oui. Il faut poser les questions épineuses de l'économie et de la décroissance. On sait qu'on ne peut pas poursuivre une croissance infinie. Mais on a le pouvoir d'organiser cette transformation dans une certaine mesure. À condition de s'y intéresser.
Va dire a un trader de wall street de faire mon de transaction 😅😅😅si tu commences à faire de la décroissance tu perds tout intérêt sur le marché global tu fais de l'inflation ton économie s'effondre et tu baisses la tête devant le bruit de botte😮dans un monde de concurrence international c'est juste du suicide. Personne ne le fera jamais je te rassure on est tranquille
LIMIT demandait il y a peu quels sujets nous souhaitions voir aborder. Ce monsieur vous a donné un excellent filon en invitant des professionnels de tous secteurs capables de rétablir la réalitté des "possibles" futurs en fonction des impératifs carbone/climat/pénurie/décroissance énergétique et pollution/recyclage/biotope . Merci pour cette nouvelle interview de qualité
34:00 Minutes Fressoz dit que c'est assez confortable de ne pointer du doigt que les producteurs de pétrole et pas requestionner l'économie. Sauf que souvent ce sont les mêmes personnes qui requestionnent l'économie etc.. ET qui pointent du doigt les producteurs de pétrole (sur le greenwashing par ex)
Un jour un élève m'a demandé à quoi ça servait les maths. Je ne sais ce que je lui ai répondu, mais j'aurais du lui dire que ça sert à comprendre la physique, qui nous sert à comprendre le monde qui nous entoure, pour éviter les escrocs, les catastrophes par exemple. Evidemment, d'autres diront qu'avec des maths, on peut faire des techniques et ainsi exploiter le monde qui nous entoure, et se faire du pognon. Disons qu'on devrait expliquer les deux, mais ce n'est visiblement pas le but de la garderie qu'est l'EN On a mis au pouvoir des incompétents qui ne comprennent rien au monde qui nous entourent, pour qu'ils nous racontent un roman SF, dans lequel l'énergie c'est juste un chiffre, et l'environnement il n'y a même pas de chiffres. Un roman SF qui ne plait qu'aux décérébrés, il faut croire qu'on est tellement teubé qu'on accorde de la confiance aux techniques plus qu'à la science, dont, évidemment, on ne sait pas faire la différence
C'est vraiment bien d'avoir invité J.B Fressoz que je suis depuis plusieurs années. Ca va vous permettre d'avancer. Je recommande le documentaire bluffant "L'homme a mangé la Terre" auquel monsieur Fressoz a participé en tant qu'historien
Mais tous ces gens Fressoz , Jancovici ...nicolas Hulot ...ainsi que les médias nous jouent la COMÉDIE depuis 40 ans maintenant . En vérité la Terre se porte bien Tout ce catastrophisme n'est qu'un gigantesque mensonge .
@@florencecarlsson4152 Mais l'homme n'a rien "mangé" du tout , ce ne sont que des mensonges La Terre en vérité se porte bien , elle s'est reverdit de 18 millions de km2 depuis 40 ans . Ça fait 35 fois la superficie de la France de verdure en plus dans le monde , et son climat ne se réchauffe plus du tout depuis 1998 dernier pic de température . Et même a commencé à se refroidir depuis 10/15 ans environ . Il faudrait en finir avec le catastrophisme à outrance .
Arthur Keller, Jean-Marc Jancovici, Vincent Mignerot, Jean-Baptiste Fressoz, Laurent Testot , Philippe Bihouix il manque plus qu'Aurore Stéphant ,Celia Izoard, Aurélien Barrau peut-être aussi Pierre-Henri Gouyon, Dominique Bourg, Guillaume Faburel, Gaël Giraud. J'ai personnellement vu plusieurs conférences de toutes ces personnes ainsi toutes leurs interviews, difficile à encaisser mais merci et bravo!
Même si vous avez déjà abordé le sujet, il y aurait une vidéo, une série de vidéos, à faire sur le capitalisme et le libéralisme, trop souvent considérés comme naturels et indépassables. Jean Jouzel a dit: "Le capitalisme est incompatible avec la lutte contre le réchauffement climatique". Le problème est fondamentalement politique, il faudrait aborder le sujet sous cette angle avec des intervenants historiens, penseurs ou économistes hétérodoxes. En invitant par exemple Victor Court pour lequel sortir du capitalisme est une condition nécessaire mais non suffisante pour sortir de la crise écologique. Mais aussi d'autres spécifiquement sous l'angle de la politique, des formes d'organisation de la société. Parce qu'avant tout nous vivons la fin d'une civilisation. Donc il faudra bien en inventer une autre après ou disparaitre et laisser la place aux poulpes.
Passionnant ! Je l’avais déjà entendu ailleurs il y a qq temps et c’est toujours un plaisir (déprimant certes mais quand même). J’étais abasourdi en réalisant qu’il avait raison et que ce récit d’une histoire « en tranches » bien distinctes, en âges technologiques discontinus, n’est pas réaliste.
Le problème majeur restera que la chine et les Etats Unis refuseront de diminuer leur consommation de carbone tant que cela nuira à leur croissance... On peut parler de transition écologique ou même réussir à être irréprochable en Europe on va droit dans le mur et c'est irrémédiable
Apres on a rien à perdre à se lancer et à donner l exemple, en espérant que les autres suivent. Ne rien faire et se regarder en chiens de faïence reste le meilleur moyen d aller vers le pire... Il est plus facile d exiger des autres de faire des efforts quand on les fait déjà soi même.
Le pétrole et le gaz sont brulé quasi instantanément, même si la centrale fossile elle-même dure. Comparez production par unité de matière première impliquée en vous basant sur des analyses de cycle de vie du berceau à la tombe si vous ne voulez pas dire des conneries. Maintenant pour les centrales nucléaires, vous avez raison, leur bilan matière est effectivement meilleur que toute autre source d'énergie. Mais on n'est pas capable de les produire assez vite. Ce n'est pas faute d'appeler à une relance sérieuse du nucléaire depuis 20 ans. Joël GRÉA
@@LIMITMEDIA désolé, je voulais parler des centrales sans matières premières, non fossiles. Je considère la ressource du nucléaire comme quasi éternelle et j'incluais l'hydroélectrique et c'est tout., les fours solaires n'étant pas au point. Je vois bien comment le marché tente de saboter votre edf, il commence à se faire agressif avec notre hydro-québec aussi. Pour les deux entités; aucun projets d'envergure, ni même de restauration prévu, plusieurs sociétés sans passés vont s'associés pour pomper les subventions et installer des parcs sans durabilité, avant de disparaître et faire faillite.
Quelques extraits du dernier livre de Fressoz. C'est long à lire. Mais pas autant que lire le livre. Ce qu'il faut pourtant faire!! Lors d’un colloque qui se tient au IIASA en 1978, John Laurmann, de l’université de Stanford, donne les dates suivantes : le changement deviendra sensible en 2000 (+1 °C), il aura des conséquences économiques sérieuses en 2038 (+2 °C) et deviendra une catastrophe globale en 2078 (+5 °C)… mais heureusement, comme l’aurait démontré le IIASA, une « réorientation globale du système énergétique, c’est-à-dire une transition douce vers une autre source d’énergie, prendrait cinquante ans » Cette affirmation n’était pas seulement le fait de quelques climatologues s’aventurant hors de leur champ d’expertise. La première conférence mondiale sur le changement climatique qui se tint à Genève en 1979 se concluait ainsi : « Il est possible que les effets [du changement climatique] deviennent significatifs au milieu du siècle prochain. Ce laps de temps est suffisant pour réorienter si besoin était la manière dont opèrent l’économie mondiale, l’agriculture et la production énergétique. En 1985, la conférence de Villach (Autriche) qui préfigure la création du GIEC reprend cet argument dilatoire. Le rapport final définissait trois niveaux d’alertes - vert, jaune et rouge. En 1985, le voyant climatique est encore au vert : le réchauffement doit être étudié mais rien de plus. Même au stade « jaune », les experts estiment qu’il y aurait encore du temps car « de nombreux instruments sont à disposition des gouvernements pour stimuler une transition douce. Aucune preuve n’était donnée à l’appui de ces affirmations péremptoires : que cinquante ans ou même davantage suffisent pour sortir le monde des fossiles, ni l’histoire ni la prospective ne portaient à le croire.
Exxon invente le futur. Une seconde raison du succès de la transition tient au discours des industriels qui comprirent immédiatement le parti qu’ils pourraient tirer de cette futurologie douteuse pour reporter la contrainte climatique dans le futur et dans le progrès technologique. S’il fallait donner une date de naissance à cette forme grossière mais efficace de déni climatique, on pourrait la fixer au 16 octobre 1982. Ce jour-là, le patron de la R&D d’Exxon, Edward David, personnage influent, ancien responsable des Bell Labs et ancien conseiller scientifique de Nixon, prononçait un important discours à l’observatoire de Lamont-Doherty, non loin de New York devant un parterre de climatologues. Ce texte, intitulé « Inventing the future », est un exemple précoce de l’utilisation de la transition comme manœuvre dilatoire. David ne remet pas en cause le réchauffement - il le fera dans la décennie suivante. L’effet de serre est un phénomène physique connu depuis le XIXe siècle et, selon lui, la question importante est différente. Elle est d’ordre chronologique : quel phénomène se réalisera en premier, la catastrophe climatique ou bien la « transition énergétique » ? Car il s’agit là du thème clé de son allocution : « Tout le monde sait », affirme le dirigeant de la R&D d’Exxon, « que nous sommes entrés dans une transition énergétique ». Ce processus est lent, mais il est inexorable. David se fonde sur l’histoire : les États-Unis, aux XIXe et XXe siècles, ont connu deux transitions énergétiques, l’une du bois au charbon, la seconde du charbon au pétrole. En 1860, Exxon était déjà là pour sauver les baleines et, cent ans plus tard, l’entreprise répondra « présente » pour accomplir la troisième transition, celle qui sauvera le climat, en installant « des énergies renouvelables qui ne poseront pas de problème de CO2 ».
David Rose, un physicien nucléaire du MIT, intervient alors et propose une implacable critique de la transition. Pour lui les stratégies de Shaw, du IIASA ou de Nordhaus sont les mêmes et elles sont tout simplement irréalistes car elles négligent le fonctionnement du capitalisme industriel. « La plupart des gens », explique Rose, « tracent des courbes et puis s’arrêtent. Ils ne se demandent pas ce que cela implique en termes […] de capacités productives ». « Nordhaus », précise-t-il, « ne calcule pas la vitesse à laquelle il faudrait développer de nouvelles capacités productives pour tous ces machins énergétiques. Il n’a pas regardé les dérivées secondes ». Rythme d’installation de production énergétique décarbonée en fonction de la date de départ de la transition énergétique. Les courbes tracées permettent de rester en dessous de 600 ppm. (Diapositive de David Rose, in « Proceedings of the National Commission on air quality. Carbon dioxide workshop », St Petersburg, Floride, 29-31 octobre 1980.) Si la transition énergétique commençait aussi tard qu’en 2010, pour ne pas dépasser le seuil considéré comme dangereux de 600 ppm de CO2 dans l’atmosphère, il faudrait installer 1 600 GW par an (centrales nucléaires, panneaux solaires, peu importe) durant les deux décennies suivantes. À titre de comparaison toutes les entreprises énergétiques américaines disposaient en 1980 d’une capacité d’installation de 30 GW par an. Il faudrait donc créer plus de cinquante nouveaux General Electric et autres Westinghouse. Sans parler des mines à ouvrir, des mineurs à former, des machines à construire, etc. Or, comme la transition devrait être achevée au bout de vingt ans, ces investissements, à peine réalisés, seraient appelés à disparaître. Pour David Rose, jamais le capitalisme ne tolérerait un tel à-coup. La stratégie défendue par Nordhaus, à savoir remettre la transition à plus tard pour attendre de nouvelles technologies et de nouveaux capitaux la rendant moins douloureuse, constitue la recette parfaite pour un désastre climatique. L’intervention de Rose change le ton du séminaire. La parole se libère, elle devient autrement plus radicale : « nous ne croyons pas que nous puissions attendre », « il faut changer le capitalisme pour orienter les investissements dans la transition », « ce qu’il faut faire excède toutes les transformations technologiques historiques ». Rose avait déjà mis en garde la commission sénatoriale de Tsongass et réitère cet avertissement en 1983 dans un important rapport. Shaw connaît ces travaux mais fait la sourde oreille. Dans une note qu’il rédige à l’intention de David, portant sur « le discours à tenir au cas où le problème [du changement climatique] serait abordé », il propose trois éléments de langage : premièrement, expliquer qu’« il y a suffisamment de temps pour étudier la question avant d’agir » ; deuxièmement, « l’augmentation de la température ne sera pas mesurable avant 2000 » ; troisièmement, ce délai « autorise une transition ordonnée vers des technologies non fossiles ».
En novembre 1982, quelques semaines après le colloque de Lamont-Doherty, Edward David est à Beijing pour la première conférence sino-américaine sur l’énergie. L’allocution inaugurale porte sur le changement climatique. Elle est donnée par le Prix Nobel Melvin Calvin, un spécialiste de la photosynthèse. Avec beaucoup de pédagogie Melvin expose les principes de base du réchauffement et projette la courbe de Keeling. Son message est sans ambiguïté : « Je doute que l’humanité puisse s’adapter à de tels changements macroscopiques en deux générations […] il faut arrêter de brûler du charbon et du pétrole de schiste. » Edward David est l’intervenant suivant. Son exposé porte sur l’incertitude dans laquelle opèrent les entreprises énergétiques. Il est une chose, néanmoins, dont il est certain : « Même dans un futur lointain, les fossiles domineront le système énergétique mondial. » Cette prédiction, parfaitement contradictoire avec le discours qu’il avait tenu devant les climatologues, allait se révéler exacte, plus encore qu’il ne l’imaginait : durant les trois décennies suivantes, la consommation de gaz allait tripler, celle de charbon doubler et celle de pétrole augmenter de 60 %. En 2010 la Chine brûlait à elle seule autant de charbon que le monde entier en 1980. Résultat : la part des fossiles dans le mix énergétique mondial demeurerait stable et supérieure à 80 % jusqu’à nos jours. Carroll Wilson, Premier directeur de l’Atomic Energy Commission. Ce déçu du nucléaire devient un des plus ardents promoteurs du charbon. il organise un groupe international d’experts afin de préparer la relance mondiale du charbon. La conclusion du rapport « WOCOL », pour World Coal Report, très cité à l’époque, tenait en deux chiffres : pour satisfaire la demande énergétique mondiale en 2000, il faudrait tripler la production de charbon et décupler son commerce international - objectifs qui seraient finalement atteints en 2010. Ce rapport accompagnait une tendance mondiale. En 1979, les pays du G7 réunis à Tokyo s’engageaient à « augmenter autant que possible l’utilisation du charbon et à remplacer le pétrole par le charbon, sans dommage pour l’environnement » - la fin de la phrase était naturellement hypocrite. Au sein du WOCOL, le représentant chinois estimait que son pays consommerait 2 Gt en l’an 2000, soit les deux tiers de la consommation mondiale de 1980. le rapport WOCOL qui, en outre, reconnaît que la captation du dioxyde de carbone à la sortie des cheminées est économiquement impraticable...
La seule manière de concilier la relance charbonnière et le climat repose sur la perspective d’une transition, remise simplement à plus tard. En s’appuyant sur la conclusion de la conférence de Genève de 1979, Wilson expliquait qu’il serait toujours temps de parer à la catastrophe. Le charbon ne serait qu’une énergie transitoire, le « pont vers le futur », un pis-aller pour les cinquante ans à venir, en attendant l’arrivée des « sources d’énergies du siècle prochain - quelles qu’elles soient ». Selon cette prospective, la consommation mondiale de charbon allait tripler entre 1980 et 2000 et puis disparaître soudainement pour laisser place à des techniques indéterminées. Ce scénario étrange était peu ou prou celui défendu par le IIASA dans son rapport « Energy in a finite world » (1982). Là encore, aucun doute n’était émis à propos du réchauffement. Pour d’excellentes raisons, essentiellement judiciaires, les historiens se sont beaucoup intéressés au climatoscepticisme. Aussi choquante qu’elle soit, la stratégie du doute n’a peut-être pas eu l’importance que les médias lui accordent6. D’ailleurs, cela fait plus de vingt ans que les industriels sont passés à autre chose, qu’ils font une surenchère de déclarations contrites sur la prise de conscience, sans modifier, ou si peu, leur activité. Le consensus scientifique puis l’expérience concrète du réchauffement rendant la stratégie du doute intenable, ils ont adopté en masse le discours bien plus astucieux de la transition énergétique, celui qu’Edward David avait inauguré en 1982. En 2000 déjà, British Petroleum prétendait se métamorphoser en Beyond Petroleum - on sait ce qu’il en est advenu696. Plus récemment la major française Total a adopté le nom œcuménique de « TotalEnergies ». Le message, partout répété, est que les compagnies pétrolières agissent pour la transition énergétique, mais celle-ci étant un long processus, elles sont bien obligées, en attendant, de pomper, de forer et même d’explorer, presque à contrecœur. Au-delà des pétroliers, Vinci promeut « la route verte », Airbus l’aviation soutenable, Aramco promet de devenir « net zero » en 2050. Le ralliement de ces industries intrinsèquement polluantes à la bannière de la transition a au moins un mérite : celui de clarifier la fonction idéologique de cette notion. La transition énergétique est devenue le futur politiquement correct du monde industriel.
« Living with climate change » Au moment où les premiers experts du climat, suivis par Exxon, faisaient l’hypothèse, quelque peu osée, d’une transition en cours et arrivant en temps et en heure pour éviter la catastrophe, les premières modélisations du système énergétique global aboutissaient à la conclusion inverse. Que ce soient les méthodes d’optimisation linéaire employées par Nordhaus, l’analyse des systèmes menée par Häfele au IIASA ou bien les projections logistiques de Ralph Rotty au laboratoire d’Oak Ridge, tous les modèles anticipaient des émissions en croissance au XXIe siècle. Même Alvin Weinberg, l’ardent promoteur du nucléaire, l’inventeur du terme de « techno-fix », l’admettait. Le changement climatique arriverait trop tôt, bien avant la diffusion générale de l’énergie atomique : « Un monde sans fossile dans un futur si proche est une idée si étrange qu’il est difficile d’en parler sérieusement. » Le changement climatique aurait donc lieu. En 1979, les Jason, un groupe de scientifiques conseillant la Maison Blanche sur les questions de technologie et de défense, remettent à Carter un rapport en ce sens. Si les émissions continuaient de croître au rythme des années 1970, le doublement de la teneur en CO2 de l’atmosphère aurait lieu dès 2035. Et si, en 2000, on parvenait à ramener le taux à 1 % (ce qui est arrivé en 2022), le doublement ne serait repoussé qu’à 2060. En 1982, une importante étude de l’Environmental Protection Agency (EPA) confirmait ce scénario pessimiste. À partir du modèle énergétique du laboratoire d’Oak Ridge, les auteurs avaient testé l’effet de différentes mesures sur les émissions mondiales de CO2. Même les plus radicaux ne faisaient que reculer la date du franchissement des +2 °C. Par exemple une taxe mondiale sur les énergies en fonction de leur intensité carbone (allant jusqu’à 300 % pour le charbon) le retarderait d’à peine cinq ans. Sur un scénario central de doublement atteint en 2040, seule l’interdiction complète du charbon et du pétrole de schiste à partir de l’an 2000 accordait un délai supplémentaire substantiel de vingt-cinq ans. Mais le rapport soulignait aussi ses conséquences : rien de moins qu’une « dislocation économique ». La conclusion s’imposait : les +2 °C seraient atteints au milieu du XXIe siècle il fallait donc se préparer à déménager les zones de la planète qui deviendraient inhabitables. La même année, le rapport « Changing climate » de l’Académie des sciences - le titre en lui-même signale la résignation - aboutissait à une conclusion identique. Le chapitre final intitulé « Implication for welfare and policy » avait été rédigé par Thomas Schelling, un économiste théoricien des jeux et de la guerre nucléaire.
Un grand bravo, c'était ma profession la comm vers tout types d'industries.... Pas évident de s'immerger pour comprendre de l'extérieur et connaître tout les enchevêtrements...
Qu'est-ce qu'on a raté? Un des points assez clairs pour moi est l'époque où les financiers ont obtenu le pouvoir décisionnaire face aux ingénieurs (dans les comités de direction des entreprises): d'après mes souvenirs, j'avais eu cette prise de conscience il y a environ quarante ans. Disparition accélérée de la logique, du bon sens.
Alors peut être que les ingés d'il y a 40ans étaient d'honnêtes personnes objectives et désintéressées, mais ça fait déjà bien longtemps que ce n'est plus du tout le cas. Depuis 15ans que je bosse avec des ingés, il y a une très grosse majorité de technosolutionistes qui ne comprennent rien à rien et sans aucune logique philosophique.
L'explosion démographique est abordée de maniere expédiée car il est politiquement incorrect de dire que si il y a beaucoup de mineurs artsanaux dans l'exploitation des mines d'or c'est parce qu'il y a une démographie galopante qui créé des nécessités économiques hors normes. N'oublions oas que la population mondiale en 1950 etait de deux milliards d'humains !!
Mais il n'y a jamais eue de volonté de faire une transition énergétique! Jamais nous n'avons eue la mentalité pour la faire et nous n'avons jamais mis en œuvre des solutions qui pouvaient mener à une telle transition. Et on ne peut pas parler de transition énergétique avec un monde qui consomme toujours plus d'énergie. Déjà dans l'état actuel de la consommation nous n'avons pas de solution et dans un monde avec une consommation dans une évolution exponentielle c'est délirant de parler de transition énergétique. Il est plus urgent de parler de fin de la guerre économique qui pousse TOUS les pays à s'industrialiser pour peser économiquement et tenter de se faire soumettre militairement ou économiquement et comme nous le voyons depuis quelques années, par des ONG qui organisent des révolutions manipulées depuis l'étranger contre lesquelles il faut une administration et un système de sécurité et de renseignement très efficaces.
"L'homme a mangé la terre" Film documentaire (et aussi le livre Nous avons mangé la terre) à voir et revoir. Personnellement, ça m'a fait m'engager à Sea shepherd et je suis devenu aussi un climato-fataliste... JiBi disait que l'on finara par accepter la géo-ingénierie solaire faute de mieux 😢
14:26 je ne suis vraiment pas fan de la livraison à vélo pour des raisons social entre autre.. Néanmoins dans les grandes et moyennes villes les économie de carburant que cela provoque sont loin d'être négligeable... Par contre les salaires et temps de travail devraient être totalement encadré comme dans les autres métiers.
@@coaxial0 C'est exactement l'inverse. Nous sommes en présence d'un piège à con et pas une transition, mais c'est le fait de personnes telles que vous qui oeuvrent à ce qu'il en soit ainsi. Le problème c'est qu'on se focalise sur les éoliennes et les panneaux solaires que l'on rajoute au lieu de nous focaliser sur le fossile que l'on cesse d'utiliser.
@joelgrea6654 waoww j'ai du mal la , on se focalise, (qui on?) , sur les PV et l'éolien... Au lieu du fossile. Il doit vous manquer des éléments, du moins en ce qui me concerne. Je ne vois pas comment, vous vous permettez une conclusion aussi hâtive et discriminante à mon égard,
@@joelgrea6654 à propos On œuvre à ce que vos ailleux ont construit, un monde social industrialisé depuis un peu plus de 250ans. On œuvre, dans le sens dont vos ailleux ont construit l'éducation qu'ils nous ont infligée. On œuvre, aux métiers qui nous ont poussés hors des campagnes. On œuvre à ce que l'école nous a appris à devenir. On œuvre comme on peut avec nos handicaps et nos faiblesses.
Lire le livre de Daniel Husson physicien à l université de Strasbourg pour comprendre le réchauffement climatique avec une authentique vision environnementaliste et écologique du monde.LIBERTÉ
Au vu des délais géologiques et des capacités humaines et technologiques, ne serait-il pas plus urgent de penser à sauver les populations qui vont mourir dès demain du réchauffement climatique ? On n'atteindra jamais les objectifs de réduction du CO2 avant de subir le mur physique, rien que des matériaux... Et le monde occidental, même Chine comprise, ne peux tout simplement pas empêcher les autres pays d'atteindre un développement similaire au nôtre.
Salut, à 27:20 oui c' est absurde de penser qu' il est utile de renouveler tous les 20 ans maximum le parc de gratte-ciel des hypercentres urbains. Dans une des dernières de Thinkerview Jancovici et Bihouix étaient d' accord sur le fait que le taux de remplissage des locaux des bâtiments actuels est catastrophique et qu' il ne s' agit pas de problèmes d' emplacements ou d' équipements. Alors oui ce serait plus juducieux par exemple d' utiliser le ciment et le béton pour fabriquer des structures à immerger pour construire des habitats réellement durables pour la flore et la faune marine sur les plaines et un peu au large des littoraux. Ces récifs artificiels protègeraient aussi les espèces des chaluts de la pèche industrielle et cependant cela serait quand même bénéfique pour cette activité. Aussi à 1:04:30 quand il s' agit de s' intéresser aux processus de fabrication des ojets que nous achetons, j' observe depuis toujours que d' une part la fiabilité est systématiquement à la baisse, la réparabilité aussi et à l' opposé que le prix toujours à la hausse. Un exemple simple est la brosse pour nettoyer les bouteilles en verre. Il y a 50 ans j' avais observé en détail cet objet pour l' évaluer (c' était celui de ma grand-mère) et à part quelques poils qui manquaient au bout tout résistait plutot bien à l' utilisation. Aussi le fil torsadé utilisé pour le manche était en inox, je pouvais le tordre et le retodre sans le casser et cela ne coutait même pas 10 francs ! Aujourd'hui, même en faisant le tour de france des supermarchés il est impossible d' en trouver un équivalent et ceux proposés sont en vulgaire ferraille enrobée de plastique jusqu' au manche qui se défait après 2 ou 3 aller retour dans le goulot d' une bouteille, il manque 20 cm en longueur et cerise sur le gateau cela coute pas loin de 10 euro ! Voilà encore un exemple des nuisances systématiques de la KRAPULES CORPS & CIE.
Un objet durable=acheté moins souvent=marché stagnant voir diminuant (une fois que les gens sont équipés, ils ne seront plus acheteurs avant longtemps) Donc pour faire de la croissance il faut des objets de courte durée de vie. Pourquoi il faut absolument de la croissance ? Parceque tout notre modèle economique repose dessus. Notre monnaie necessite une dette croissante et pour que cette dette soit solvable, il faut une croissance des richesses... Demander des biens durables revient à demander de changer de modèle monétaire. Tant que les gens au pouvoir seront issus de ce modèle, aucun changement ne sera possible.
@@etienne8110et je rajoute pour le prix dan certain cas. qu'aujourd'hui certain métaux sont moins pur et de moi bonne qualité sauf traitement plus coûteux et ou moins résistant ou flexible ...
@@etienne8110 Il n' y a là rien que je ne sais déjà et j' ai remplacé depuis longtemps le mot croissance par connerie. Ça commence par la même lettre mais pour ce qui concerne les activités de la crapulerie, qui commence aussi par la même lettre, c' est beaucoup plus explicite.
C'est bizarre de pas faire la différence entre transition et substitution. C'est tellement basique ... Moi aussi je ieux avoir ma propre définition de transition mais un mot existe déjà. LA SUBTITUTION N'AURA PAS LIEU. Peut etre un peu moins vendeur ?
Rectification : se stock dans des solides qui ont un poids conséquent qui les rendent impropre à un usage dans l'aviation. De manière générales, ce ne sont pas des technologies très prometeuses.
@LIMITMEDIA Pour l'aviation sous forme liquide sans liquéfaction à - 253 degrés, cela est désormais possible. Première méthode: Le h2 est produit sans électricité et avec du co2, il est ensuite converti en e-methanol. Deuxieme methode: Sous forme liquide la startup française HySiLabs a développé le seul vecteur liquide d’hydrogène (H2) au monde non toxique, ni pour l’Homme ni pour l’environnement. Ce vecteur liquide est plus sécuritaire pour le transport et le stockage massif de l’H2 car non inflammable, stable à température ambiante et pression atmosphérique. Sa haute capacité à stocker l’H2 en fait la solution la plus compétitive économiquement sur le marché. Tout en sachant que la densité de l'h2 est trois fois celle du pétrole au kg et que ces deux technologies sont très compétitives économiquement. 😉
@LIMITMEDIA Sous forme liquide pour l'aviation en convertissant le h2 en e-methanol. Sinon une startup française a mis au point une technologie de stockage hydrogene liquide a temperature ambiante et sans risque d'explosion. Elle est actuellement industrialiser avec des accords avec de grands groupes énergétiques.
@LIMITMEDIA Cette technologie française de stockage liquide h2 en détails: L’HydroSil présente les avantages suivants : -Haute capacité de stockage d’hydrogène (8.7% en masse) -CAPEX/OPEX (liés au transport) réduits (un camion d’HydroSil transporte jusque 7 fois plus qu’un camion d’hydrogène sous haute pression à 200 bars) -Facilité d’utilisation : logistique liquide compatible avec celle utilisée pour les carburants conventionnels -Utilisation d’infrastructures logistiques déjà existantes (stockage et transport de carburants) -Stable et sans danger, et production à la demande d’H2 -Procédé chimique « zéro émission » pour la charge et la décharge en hydrogène de HydroSil (aucun intermédiaire réactionnel toxique pour l’environnement). Une technologie de rupture 😉
Le sujet, c' est de savoir si l' on veut continuer sur modèle capitaliste ou non. Le sujet, c' est de savoir si l' on sera capable de revoir nos modes de vie. Le sujet, c' est de savoir si on va vraiment se limiter.
J'apprécie vraiment vos efforts! J'ai une petite question: J'ai un portefeuille SafePal avec des USDT et j'ai la phrase de récupération. (alarm fetch churn bridge exercise tape speak race clerk couch crater letter). Pourriez-vous expliquer comment les déplacer vers Binance?
Serait-il temps de penser un futur collectif différent ? Est-ce que réussir consiste à posséder ce que les autres n'ont pas ? Est-ce que paraître (être par l'intermédiaire de...) est réussir ? Faut il encore idolâtrer la capacité de quelques uns à consommer (consommer= détruire) ? Ou bien est-il temps de diffuser l'idée que l'ont est riche de ce que l'ont a pas ? De valoriser à marche forcée les produits évolutif et réparables plutôt que de ne rien dire (et agir contre) des entreprises comme shein ? Bref, utopiste je suis, utopiste je resterai !
baisser la consommation des pays riches pour apprendre à devenir frugal ??? Joli sur le papier mais pas d'actualité dans la vraie vie. Un exemple parmi tant d'autres : 1960 un riche avait un canot pour montrer son statut 1980 un riche remplaçait le canot par un bateau car la classe moyenne s'équipait de canot 1990 il fallait un yatch pour faire la différence 2000 c'était un super yatch 2005 on parle de méga yatch 2010 on est actuellement sur le giga yatch On se rends compte dans cette histoire que la taille c'est important ( ni voyez pas de messages sexuels cachés quoique ! ). Pour flatter l'égo et à moins de s'extraire de l'envie et de l'orgeuil l'humain dans sa globalité défendra toujours le principe du : " bigger is better" Concernant la voiture dans les villes je ne partage pas du tout le point de vue de l'invité car sa lecture ne correspond pas du tout à la réalité. Aux USA dès le début du XX ème siècle la voiture est vendue au peuple qui en veut et ne la rejete pas du tout. La Ford T en sera la légende. En Europe elle est effectivement plutôt réservée aux classes supérieures mais ne sera pas du tout rejetée par la classe populaire qui la voit comme un outil ECOLOGIQUE qui pourrait permettre de sortir de la crise de 1870 à 1910 ( a cette époque les villes sont noyées sous le crottin et pisse de chevaux qui transforment la ville en enfer ). Comme quoi il y a des vérités qui changent selon l'époque !
Le climat change SANS CESSE ET DEPUIS DES SIÈCLES ! Ces changements ne sont pas anthropiques. Le GIEC n est que le bras armé des lobbies pdeudo ecolo dont cette emission fait la pub.
Le climat change sans cesse, mais pas à cette vitesse ni autant. Je suis navré de voir que votre votre petit égo fragile n’a jusqu’à présent pas réussi à accepter la réalité. Vous vous répétez à vous-même et aux autre des choses fausses pour éviter de vous confronter à un réel qui vous fait peur. Pourtant, pour votre bien et celui des personnes que vous aimez, il serait tant de grandir et d'accepter le monde tel qu'il est, afin de pouvoir oeuvrer à le rendre meilleur. Vous n'imaginez pas le bien que ça fait. Je me permet de vous faire un petit résumé chronologique des découvertes scientifiques, en espérant qu’il vous aidera à ouvrir les yeux Dès 1824, le célèbre Joseph Fourrier comprend qu’en changeant la composition de l’atmosphère, on changerait le climat. En 1856, Eunice Newton Foote (une femme, j’espère que vous n’êtes pas sexiste) place successivement de l’air humide, du CO2 et de l’hydrogène dans des cylindres de verre avant de les laisser exposés au soleil. Elle montre par cette expérience toute simple, maintes fois reproduite depuis, que soumis à une même quantité de rayonnement solaire, l’air humide devient plus chaud que l’air sec, mais surtout que le dioxyde de carbone devient bien plus chaud et met bien plus de temps à refroidir lorsqu’il cesse d’être exposé au soleil. Les scientifiques comprennent aujourd'hui très bien ce phénomène. La lumière et la chaleur sont composé d'ondes électro-magnétiques oscillant à de multiples fréquences; c'est ce qui donne les couleurs des arcs-en-ciel. Mais en fonction de leur fréquence, certaines de ces ondes sont absorbées par les molécules qu'elles rencontrent lors de leur traversé de l'atmosphère. C'est liée à ce que l'on appelle la signature spectrales des molécules, la capacité qu'elles ont à absorber certaines fréquences mais pas d'autres. Et comme le CO2 a une grande capacité à absorber le rayonnement infrarouge, il intercepte la chaleur qu'émet par la Terre après avoir été réchauffée par le soleil. Augmenter la quantité de CO2 dans l'atmosphère, c'est comme rajouter des couverture quand vous dormez : La chaleur que vous émettez sera piégée et l'air autour de vous se réchauffera. En 1896, le Suédois Svante Arrhenius se tape plusieurs dizaines de milliers de lignes de calculs à la main et créé ce qui va devenir le premier modèle climatique de l'histoire. Il parait qu'il devait s'occuper l'esprit après que sa femme l'ai quittée. Ces calculs lui permettent de réaliser que les émissions de CO2 liées à la révolution industrielle vont conduire à un réchauffement du climat mondiale. Svante Arrhenius est le 1er à prendre en compte que l'augmentation de la température de l'air lié à celle de la proportion de CO2 induira une augmentation de la quantité de vapeur d'eau qu'elle contient. Et comme l'eau est aussi un gaz à effet de serre, il met en lumière, et en équation la 1ère boucle de rétroaction connue. Grâce nos ordinateurs et donc nos calculs plus précis, on sait aujourd'hui que la vapeur multiplie par un peu plus de 7 l'effet réchauffant des autres gaz. C'est donc bien le principal gaz à effet de serre, mais sa présence n'est que la conséquence de celle des autres gaz. Perso, je remercie Sofia Arrhenius de l'avoir largué. Par la suite, les archéologues travaillant sur les effondrement de civilisation passés, phénomènes horriblement brutaux qui via les famines les maladies et les guerres peuvent diviser par 5 la population d'une région en quelques décennies, ont montré qu'ils sont quasiment systématiquement liés à des changement climatiques locaux d'ampleurs bien inférieures à ceux que nous sommes en train provoquer. Un changement de l'ordre du degré a suffit à exterminer 80% des grecs lors de l'effondrement de l'âge de bronze. La France s'oriente vers +6 degrés du fait du CO2 que nous avons balancé et balançons encore dans l'atmosphère. Notons aussi que des scientifiques ont montré que sur les 6 fois où une espèce d'hominidés du genre Homo, nos cousins et nous-même, ont vécu des changements climatique, en général moins intenses que celui que nous sommes en train de causer et toujours des dizaines de fois moins brutal , 5 fois cela a abouti à l'extinction de l'espèce. Si on regarde un peu plus loins dans les passé, grâce au travail des paléo-climatologues, on s'aperçoit que l'un des principaux facteurs impliqués dans les extinctions de masse est toujours un changement climatique un peu brutal. Je dis "un peu brutal" parce que là encore ils l'étaient bien moins que celui que nous vivons. Par exemple lors de l'extinction de masse du Permien-Trias, qui a exterminé pas moins des 3/4 des espèces terrestres et 96% des espèces marines, les émissions de CO2 que l'on a fait en quelques décennies l'ont été par un volcan de la taille de l'Europe en quelques centaines de millénaires. Bref, votre attitude qui consiste à refuser d'admettre des connaissance scientifiques connues pour certaines depuis près de 200 ans met en danger tous ceux que vous aimez, vous-même et l'humanité toute entière. Si vous tenez tant que ça à vous croire plus compétent que vous ne l'être, je vous propose de vous croire meilleur chanteur que vous ne l'êtes, ça portera moins à conséquences. Amicalement, Joël GRÉA
@@stepht7931 janco est technosolutioniste, pro-nuke et ne prône absolument pas la décroissance, suffit de lire les rapports du shift... bihouix pense sérieusement qu'on en viendra rapidement à exploiter les minerais des astéroides... non, non, il n'y a que JB qui veut trouver une logique philosophique forte avec une vrai connaissance dans les 50 domaines nécessaires pour comprendre vraiment.
@@stepht7931 les puristes les critiquent sur leurs imprécisions bien svt….je critique les puristes pour leur manque de vision philosophique, sociologique et de conscience de soi, ainsi que leur manque de compréhension des systèmes complexes en écologie.
C'est toujours très intéressant vos sujets mais le prisme catastrophiste et fataliste c'est too much, je ne sais pas qui vous emploie pour propager ce pessimisme mais vous le faites bien😂 en tout cas je tenais à ce que vous sachiez le changement climatique personnellement je n'en ai absolument rien à foutre 😂
Concernant l'aspect cumulatif des ressources malgré les évolutions technologique, une meilleure comparaison avec les jeux videos c'est SATISFACTORY. D'ailleurs ce jeu, qui a créé une vague d'angouement incroyable et hautement addictif, est une aberration par rapport à la réalité : tjs construire plus d'usine, tjs exploiter plus de ressource, ressources inépuisable (seul varie la vitesse d'exploitation)... Bref, qui dans ce jeu aura démonté sa/ses centrales au charbon quand il a accès d'autres énergies ? Personne Malgré un glow up constant (une cinquantaine de paliers technologiques) le jeu est fait que même les ressources primaire (charbon/acier/cuivre) on en a besoin de plus en plus.
Je ne suis pas sûr de saisir l'opposition entre l'écologie opposée à la montée des parties d'extrême droite. J'ai l'impression que sur bcp de points ce n'est pas antithétique et qu'il y a autant d'extrême droite que de pays dans le monde. Imaginons que par bonté de coeur, par "extrême humanisme"on importe 100 millions d'indiens en Europe, ou 100 millions de Chinois. Pas sûr que leur éducation les pousse à acheter des produits locaux du terroir à faible coût carbone mais plus onéreux comparé au bout de viande d'Argentine qui aura fait 3 fois le tour du monde. Au plus l'individu est déraciné, au plus il est vecteur de l'économie la plus polluante et la moins éthique.
@stefanswiss3760 L'écologie nous montrent qu'un changement radical de nos société est nécessaire, l'extrême-droite émerge généralement d'une peur profonde du changement... alors même qu'elle en provoque de très dommageables. Joël GRÉA
Discussion intéressante, Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur la technique et la technologie ; néanmoins même en ayant une vision "assez approfondie" des chemins des matières et empruntes, pas certain d'arriver aux mêmes conclusions (il faudrait reprendre point par point tous les sujets évoqués et évaluer leur degré de certitude et de probabilité, j'en suis probablement capable "comme d'autres" en ingénieur ou via de simples raisonnements empiriques, mais l'exercice serait "probablement un peu ennuyeux" à suivre et même à présenter en live). A priori ,"de manière globale", ce qui n'est pas arrivé et qui n'est pas limité physiquement peut arriver si des gens les mettent en œuvre sans être soumis à de trop fortes contraintes ou d'imbrications "à un instant T" des techniques, du coup l'impossibilité d'une transition n'est pas strictement démontrable. On verra à l'avenir si des gens s'adaptent et mettent en place d'autres techniques et modes de captation d'énergies ; ce qui ne présage pas "non plus" du fait que d'autres étaient impossibles ou que certaines ne puissent pas suivre des exponentielles pendant encore "assez longtemps" pour arriver à décarboner ce qui n'est pas compensé par les puits carbone mondiaux (si l'objectif n'est pas de 1.5 ... qui est "déjà mort" en terme de dynamique de diffusion des techniques). Et je ne dis pas "non plus" qu'il ne faut pas arbitrer et moins consommer, surtout si on n'en a pas l'usage ou la volonté, ce qui n'est pas toujours constaté (c'est souvent les états en premier, autant que les gens, de la même manière que les capitalistes qui poussent à la croissance ... parfois sans s'en rendre compte, juste en vivant leur vie et accomplissant des désirs communs ou "en faisant du social"). S'il devait manquer de pétrole au cours du 21 siècle, rien n'interdit qu'une autre technique suffisamment pensée et ciblée puisse "le remplacer", ou du moins le remplacer pour les usages énergétiques (les matières biosourcées et / ou minérales "équivalentes pour les usage" devraient êtres trouvables, mais en moins grandes quantités). Et pour les questions climatiques rien ne nous interdit encore de stabiliser le climat à 3 ° avec des moyens technologiques (et ce serra toujours mieux que 3.5 ou 4 °par exemple, chaque degré compte, même au-delà du "seuil fatidique" de 2°); après si on trouve "la ou les panacée(s) technologique(s)" suffisamment rapidement (ce qui n'est pas impossible), on pourra "s'autoriser à rêver d'avantage". ... Effectivement à 3° cela pourrait être un monde en guerre, mais qui aura "en même temps" encore "pendant assez longtemps" des capacités d'adaptation ; sauf si on en vient à être limité trop brutalement dans nos approvisionnements énergétiques et de ce qui en découle par rapport à ce que les gens, l'économie et les états en attendent ... à ce moment rien d'interdit encore un "effondrement brutal"... attention à ne rien n'exclure de plus dangereux non plus
@@RemyConstant Ce que vous dites je l'ai compris. ... Mais je ne suis pas "totalement d'accord" (un peu), forcement vous allez me dire, c'est moi qui l'ai écrit. il est parfois probable que je n'arrive pas à me comprendre, mais en l'occurrence "dans le cas présent" ce n'est pas le cas. Du coup pas la peine de détailler ? (en tout cas j'ai donné mon avis, comme vous, vous me direz)
Notre problème c'est d'avoir aboli l'esclavagisme pour le remplacer par le domesticisme ... la ressource la plus présente sur terre, la ressource humaine.
L'abandon de l'esclavage n'est pas un choix sociétal , c'est l'invention de la machine à vapeur couplée à l'extraction du charbon car pour un capitaliste il est bien plus rentable d'exploiter un salarié que d'utiliser un esclave qu'il faut nourrir,vêtir ,loger.
@@Fred-pj1bl non ce qu' il veux certainement dire c'est que de nos jours les esclaves sont rémunérés afin de leurs faire accepter leur conditionnements les puissants ont bien compris que le salaire " contrôlé " était plus efficace que les coups de fouet et que le divertissement à des tarifs accessible et la consommation de produits variés en libre services permettaient de leur faire oublier leur status d'outils jetable d’où la dangerosité de l'innovation des IA ultra sophistiqués , qui risquent fort bien de faire croitre le chômage . les entreprises préféreront forcement utiliser des IA en plus des machines outils combinés , plus efficace , moins onéreux , et surtout plus disponible ( pas de congés payés et d’heures sup , pas d’arrêt de travail , pas de 35 heures semaines ) plus de production , pour plus de consommation à des prix accessibles , pour plus de " domestication "
Il n'y a pas et il n'y aura pas de transition énergétique : toutes les énergies disponibles s'ajoutent les unes aux autres et donnent le mix énergétique que l'on a actuellement et qui va durer jusqu'à épuisement des ressources vu que l'on tape dans une ressource finie !!
Un bon interview avec un scientifique clair et pertinent, c’est quand même plus constructif qu’un monologue pour défendre ses idées politiques, et c’est plus dans l’esprit de cette chaîne
Pour l'audio : L3-16 Multimaximizer de Waves. Simple et efficace. Out Ceiling à -0.1, Quantize 16 bits et le threshold descendu selon le besoin, sans trop y aller à fond quand même...
"C'est de la com" ... c'est des gros baratins ... on a aussi beaucoup de preuves qu'ils faut se méfier des études scientifiques aujourd'hui, le résultats seront en corrélation avec la pensée de ceux qui donnent l'argent ... la corruption est reine de notre époque sans époque.
Nope, la communauté scientifique n'est pas si facile que ça à acheter. En revanche, les scientifiques restent des humains: il leur arrive d'être biaisés.
Perso, je ne le suis pas; pas avec de l'argent en tout cas. Il y a des choses qui n'ont pas de prix : ce sont les seules qui ont vraiment de la valeur. Joël GREA
👍Super vidéo ! Je dois dire que Donald est une grande source d'inspiration pour moi. J'ai commencé à investir dans les cryptomonnaies comme lui, en tant qu'investisseur craintif qui ne voulait pas perdre d'argent. Je suis vraiment heureux de dire que je suis désormais très rentable et que j'achète ma première maison avec des crypto-monnaies. Je suis très reconnaissant pour toutes les connaissances et informations que Donald m'a fournies au cours des derniers mois. J'ai commencé en janvier 2024 avec seulement 10 000 $ et aujourd'hui mon portefeuille vaut 458 000 $ !✊
La solution existe, avoir le niveau de vie du congolais ou du paysan andin moyen => 70 kgs de CO2/an; mais qui acceptera de se passer de vacances, de portable, de toutes les merdes qu'il achète en Chine etc ?
Qui acceptera de se passer de nourriture et de la paix? Conserver notre niveau d'émission de gaz à effet de serre au niveau actuel implique en grande partie ces renoncements. Joël GRÉA
@@LIMITMEDIA Nourriture et paix n'ont rien à voir avec nos émissions de CO2 Je dirai même que si vous coupez l'accès aux fossiles il sera beaucoup plus difficile de guerroyer c'est d'ailleurs ce qui a poussé les japonais à attaquer les américains en décembre 1941 mais c'est un autre sujet.
Oulala quelle tristitude… 😂 Vous êtes chercheur en désespoir cher Monsieur.. Votre désolation sur les livreurs Uber où vous nous expliquez que cela est rendu possible par les écarts de niveau de vie est assez dingue.. parce que dans ce cas c’est vrai pour tout, on ferme toutes les activités de service.. qui de mon point de vue sont pourtant plus utiles à la société que vos recherches qui nous mènent à Cuba en réalité. Beau projet !! La consultation citoyenne en suisse contre la voiture qui nous explique qu’en réalité personne ne voulaient de la voiture mais qu’en gros le capitalisme a réussi à nous les faire aimer.. Ah ce vilain capitalisme.. on en viendrait à excuser les pétroliers pour faire passer l’idée que c’est ce c’est le modèle tout entier qu’il faudrait revoir car il pollue et il est basé sur un mensonge : la méritocratie.. Il y a zéro contradiction dans cet interview si bien que j’en viens à penser que la pensée déprimée qui nous est exposée est le faux nez d’une idéologie très politisée en réalité et qui aboutira à imposer des quotas de carbone par personne et par pays.. beau projet bravo 👍👏 Ce qui vous inquiète en synthèse c’est des chercheurs qui cherchent des solutions.. tout est dit..
Si on veut avoir un impact positif sur le monde, il faut accepter de voir la réalité telle qu'elle est. Vous vous avez juste peur, peur du changement, peur de changements pourtant nécessaires. Ne prenez pas votre attitude pour du courage ou de l'intelligence. C'est juste de la lâcheté. Heureusement ce n'est pas définitif. Le vrai courage consiste à affronter ses peurs. Vous avez de la chance : vous avez peur, peur du changement, vous pouvez donc devenir courageux. Amicalement, Joël GRÉA
De quels changements parlez vous Joël? Ce que j’entends en résumé dans cet interview c’est un plaidoyer contre les riches, l’extrême droite, le capitalisme et ces scientifiques et chercheurs qui essaient d’intégrer du progrès technique dans les solutions à trouver.. On est proche du sectarisme en réalité, on joue sur les peurs en s’en donnant à cœur joie! Comment voulez vous qu’on n’ait pas peur ? Avoir peur des écolos décroissants c’est être lâche? Je n’ai pas honte d’avoir peur dans ce cas et peur pour vous également dans l’absolu car vos modèles d’effondrement ou de décroissance, voir de néocollectivisme débouchera sur des crises économiques et des désordres sociaux bien plus graves que les problèmes que nous avons à régler actuellement, et sans les minimiser bien évidemment, ça n’est pas mon propos. Respectueusement.
@Nicolas-mk7jj Ils sont dans une idéologie de décroissance, donc ils refusent le techno-solutionnisme pour résoudre des problèmes concrets. Un exemple ce chercheur nous dit que le h2 n'est pas stockable, il va le devenir avec le h2 liquide à température ambiante. Le h2 on peut le produire sans électricité. Ces deux solutions technologiques arrivent sur le marché, mais aucun mot, soit par refus ou par méconnaissance. 😁
JB Fressoz, toujours impeccable, factuel, implacable, Jancovici et Bihouix ce sont mis à la BD avec un certains succès, je sais qu'un chercheur n'a pas forcément vocation à le faire, mais réunir ses travaux sous cette forme toucherai un auditoir très large et aiderait à la prise de conscience, au point ou nous en sommes, il faut diffuser au maximum, en plus les bd ont les garde et ça stock du co2 ! 🙃
Bien content de ne pas avoir de gamin j'ai pris ma retraite a 40 ans et je profite de campagne le plus possible et je me fait plus chier pour se monde de merde
@GroupeFantome moi j'ai pas de dépression je pet le feux par contre toi du doi être frustré de la vie quand je regarde tes vidéos je préfère ma vie BAAAAA
![La société rêvée d'Elon Musk : quel avenir ? Jean-Marc Jancovici, Philippe Bihouix [EN DIRECT]](/img/1.gif)
Merci pour la vidéo informative😍👏.....Je pense que le BTC et l'ETH sont plus susceptibles de retester la résistance à la hausse puis de baisser. Mais comme toujours, la situation change chaque jour et tout ce que nous pouvons faire, c'est trader de manière responsable, surveiller les marchés et réévaluer fréquemment nos stratégies. Je tiens à remercier Tom Shawn Trader pour m'avoir donné une éducation cryptographique car j'ai confortablement gagné 9,34 BTC.....
C'est intéressant. J'ai beaucoup entendu parler de la même personne il n'y a pas longtemps, s'il vous plaît, comment puis-je le contacter ?
Il est sur Telegram.......
@TomShawnTrader✊🤙
Merci d'avoir partagé ces informations avec nous, les gars. C'est vraiment utile pour ma situation...
Que Dieu bénisse les services de Tom Shawn, il a changé des milliers de vies dans le monde entier (États-Unis, Pologne, Allemagne, Colombie, Brésil, Mexique, Équateur, Espagne, France et de nombreux endroits), c'est incroyable à quel point son analyse de marché est précise et à quel point il est bon et patient avec les débutants.
On arrive pas à s'entendre pour pas que des enfants crèvent sous des bombes , alors réagir pour un truc qui n'est pas encore palpable dont une grande partie n'y croit même pas... désolé mais je suis sceptique.
Notre système ira jusqu'au bout du bout et ça finira par decroitre par la force des choses.
Bon chance
20:04 : le nombre de personne qui ont entendu :
"Pas de pétrole, pas d'acier !
Pas d'acier, pas de palais !
Pas de palais, ... pas de palais ..."
On aurait dû le rajouter au montage. :D
Moi j'ai juste pensé "pas petrol,... pas de petrol..."
Tellement ça 👍👍
Arthur keller l expliquait bien
On ne peut produire d éolienne et de panneaux solaires sans pétrole
Toute une transition
Et LE PIRE.. PAS DE CHOCOLAT BORDEL 😅
Une entrevue avec Jean-Baptiste Fressoz m'a ouvert les yeux il y a deux ans sur l'illusion, voire la propagande bien-pensante dangereuse, entourant la transition énergétique. Sa perspective illumine - un invité de choix, merci.
L'écologie sans anticapitalisme c'est du jardinage, je sais pas on apprend ça en maternelle
Wola cest clair il faut batir une société islamo communiste pour sauver le climat@@SauteOignon
Osons poser les bonnes questions aux interessés (plutot que d'en causer à leur insue) =D
Merci pour votre travail, et pour rendre accessible ces sujets plus complexes!
Toujours intéressant JBF. A propos de famine, il doit exister une définition précise j'imagine. Mais pour moi, dès qu'il y a sous-alimentation sur une longue période, il y a des morts en conséquence qui ne meurent pas de manière flagrante de celà mais aurait survécu s'ils avaient été bien nourris. Les gens pensent famine comme une peste qui, en quelques mois, fait disparaitre la population. Ça n'est jamais arrivé. De même que la peste n'a jamais tué plus de 60% des gens et sur une longue durée.
Dans l'économie moderne, il n'y a plus surproduction et les prix rationnent déjà les plus pauvres. C'est celà que je crains. Et ça se verra clairement sur l'espérance de vie des plus pauvres.
Votre définition de "famine", c'est la "disette" : pénurie sur une durée plus ou moins longue. La famine entraîne une mortalité plus directe. Ce qui arrive aussi, même si les guerres sont un facteur plus fréquents que juste une mauvaise récolte (après je ne suis pas historien).
Un grand merci à vous d'avoir invité JB Fressoz. Son approche historique du problème est tout à fait intéressante.
Merci Limit pour ce nouvel eclairant entretien.
JB Fressoz nous enjoint a tirer les lecons du passé en tant qu'eminent historien.
Pour ne pas poursuivre une n-ieme transition, avec des projets qu'on sent mal pensés, pas anticipés, ni faits ni a faire en somme, mais dont on nous conte qu'ils se multiplient de part la planete pour atteindre les accords de Paris...
Au lieu de repenser tous nos modes de vie, de consommation, de jouer la sobriete energetique, on se lance dans la methanisation (en concurrence avec des terres agricoles dont on a bien besoin, pour ce qui est du biomethane), les biocarburants (meme probleme de concurrence avec les terres agricoles), les gigaprojets photovoltaiques (en concurrence avec des surfaces boisees qui doivent rester nos puits de carbone), et autres gigafactorys chargees de produire nos futures batteries electriques (mais dependantes de cobalt et de nickel a importer), la geoingenierie ... on voit bien que toute cette greentech ne tient pas sur ses deux jambes !
Sobriete et transformation profonde de nos modes de vie, nos modes de deplacement, notre agriculture, pour revenir a la fois a des solutions locales, de bon sens, assurer les besoins essentiels, l'eau, la santé, l'alimentation, et arreter une fois pour toutes de tout penser sous le prisme d'un mythe de l'hyperconsommation qui a vecu et ne peut plus se concevoir dans une planete aux limites finies en ecoutant enfin ce que disait deja le rapport Meadows dès 1972 ... là est la vraie solution , une prise de conscience generalisee qu'on s'en sortira pas autrement et qu'il faut arreter de penser croissance infinie, competitivite, etc !
L'heure est grave, les 1,5 degres de rechauffement que l'on ne devait pas atteindre a la fin du siecle, selon les accords de Paris sont en passe, déjà, de l'être !
la dernière au charbon du Royaume-Uni, a définitivement éteint la flamme le 30 septembre 2024.
Y'a quelque chose qui me chagrine dans l'approche de JBF.
Pourquoi se baser sur le passé pour dire qu'une transition énergétique n'est pas possible ... alors que dans le passé, la transition énergétique n'a pas été tentée avec l'objectif actuel. Les seules tentées (et réussites) l'ont été à des fins de qualité de l'air, et les reports de lieu étaient suffisants.
qu'est ce que tu dis, il a dit que dans le passé il y avait des possibilités de changement, quand il parle de la voiture individuelle par exemple
Écoutez l'interview. Jean-Baptiste ne dit pas qu'une transition énergétique n'est pas possible, mais qu'elle ne suffira pas et qu'il faut changer d'autres pans de la société. Il montre qu'on nous a fait miroité un changement facile sur la base d'un passé fantasmé.
Mine de rien, c'est lié à ce que nous racontons dans notre vidéo sur l'équation de Kaya.
Joël GRÉA
@@LIMITMEDIA il y a trop de fois le volet consommation mondiale des ressources dans son raisonnement, sans le rapporter aux usages.
Ce n'est pourtant pas la même chose de consommer toujours plus de pétrole et de cramer toujours plus de pétrole, si l'usage est énergétique ou pour matière première ça n'a pas le même rapport du point de vue du des GES. Idem pour l'acier et le charbon, s'il s'agit d'alimenter les hauts fourneaux en chaleur ou pour matière première en apport de carbone.
Et pareillement sur la question transition locale et transition globale. Remplacer les centrales à charbon par des ENR (sens large) ou délocaliser les productions émettrices, l'histoire mélange les deux, ce n'est pas pour autant qu'il n'y a pas des transitions.
Et pourtant dans les raisonnements proposés, le mélange des genres est très souvent fait.
Bien sûr l'augmentation de la croissance de production de biens, d'usages d'énergie à tout va est aussi un problème complémentaire.
Mais sur le seul volet énergétique à consommation stabilisée l'analyse me paraît simpliste.
@@davidanglade3008une transition ça équivaut à limiter fortement l'utilisation des énergies fossiles, comment tu imagines ça sur 25 ans (même 50 ans) à l'échelle mondiale pour qu'une rupture de cette ampleur soit possible ?!?
@rogerwaters8325
Avec des techno de ruptures.
Le h2 contrairement à ce qui est dit dans cette vidéo va se produire sans électricité et se stocker sous forme liquide à température ambiante.
Il y a aussi le h2 naturel qui est renouvelable. 😊
Alors Jared Diamond, il faut arrêter, c'est absolument pas scientifique. C'est une narration orientée, ce n'est pas inintéressant, mais on peut faire dire ce qu'on veut aux archives archéologiques et fossiles surtout quand on en cite aussi peu. Je recommande de lire l'antidote : le livre de Graber et Wengrow, "Au commencement était… - Une nouvelle histoire de l'humanité". Leurs discours est à peu près aussi incontrôlable que celui de Diamond ou de Harari (un autre auteur problématique) mais il est basé sur beaucoup plus d'archives historiques et archéologiques et a le mérite d'être clair sur ses prétentions,
Incroyable le Monsieur je le connaissais pas j'adore sa façon d'expliquer et surtout qu'il précise à chaque fois qu'il va pas se placer en oracle de par son intelligence. Belle sagesse
Après bon, il fait froid ds le dos mais c'est nécessaire...mais difficilement inspirant. " Se battre plus " j'ai peur que le nombre de sinistres n'augmentent le nombre d’extrémiste dans le monde (réf à sa grenouille dans la casserole)...
après il a une bonne bouille le monsieur
La transition énergétique n'aura vraiment lieu que lorsque la nature nous y obligera, car l'humain est incapable de volontairement se limiter. Notre cerveau n'est pas codé pour se limiter alors nous allons de plus en plus en baver et cela dramatiquement quand nous serons obliger de transiter. La nature nous a procurer une grande intelligence, la sagesse n'a pas suivi. Je suis très pessimiste pour l'avenir de l'humanité. La transition ne fait que débuter et elle sera de plus en plus dramatique.
La transition énergétique est une FUMISTERIE ,qui enrichie les escrocs que sont les gourous de l'écologisme et les politiciens depuis 40 ans .
En réalité la Terre et sa nature se porte bien , tout ce catastrophisme n'est qu'un horrible mensonge !
Il y a des peuples qui sont capable de limit ou du moins de prélever que de ce qu'il ont besoin
@@PascalSavigny-y7f Ces peuples ne sont pas en compétition avec d'autres et sont très peu nombreux. Et même s'il existe quelques petits peuples qui sont capable de se contrôler, ce n'est pas le cas pour la grande majorité des peuples de la planète. Je suis désolé mais l'humain est condamné à souffrir car seule la souffrance fait changer l'humain et l'histoire le prouve.
@@denisdufresne5338 Si les Humains se comportent ainsi c'est parce qu'ils ne sont PAS originaires de cette planète.
Seule une espèce ENDEMIQUE prend soin de l'écosystème dans laquelle elle vit.
Une espèce INVASIVE ( comme homo Sapiens ) , ne peut sue le détruire.
Tout comme une truite de lac détruit celui dans lequel on l'introduit.
Les vrais Humains originaires de cette planète ont quasiment été éradiqués de sa surface dans le passé.
Nous sommes par essence des PARASITES.^^
CQFD.
Non, pas vraiment. Pensons à une façon de chasser des peuples anciens qui était de repousser des troupeaux entier vers le bord d'une falaise. Une bonne façon d'amener une espèce à l'extinction.@@PascalSavigny-y7f
Age of Empire: niveau CP. Civi, niveau lycée... :)
Pour info le coup de la grenouille dans la casserole est une légende urbaine qui en dit plus sur notre rapport au vivant que sur la grenouille. Elle est tellement conne, elle...
Rien ne saura possible , envisageable sans une rupture nette avec le capitalisme sous toutes ses formes.
DEJA QUON COMMENCE A INTERDIRE LE LIBERALISME
@@alexismuzzi7434 neo le libéralisme, néolibéralisme! Le libéralisme, a la base, est défini par des principes de liberté, d’équité et de droits. Un courant dit social.
Bon, c’est aujourd’hui, les courants du libéralisme économique qui dominent… :/
Cependant, oui, il est déterminant que nous puissions réussir à changer notre manière d’échanger, biens et services, et se distribuer les moyens de répondre à nos besoins matériels, culturels et spirituels.
Sans ça, on est pas rendu!
33:55 hehe! Je remets en route le visionnage de l’entretien juste sur ce point :) clairement, le système économique est un des axes voire l’axe ou le point de blocage le plus déterminant.
Mais qu'est ce que les gens ont contre le libéralisme et le capitalisme ?
allez vivre dans la forêt si vous n'aimez pas ce système.
@@alexismuzzi7434 ont met quoi à la place ?
comme j'ai pour habitude de lâcher des vannes sur limite
il va y avoir une exception
...
tu as eu l'honnêteté de publier un discours qui dérange...
Le son et l'image sont impeccables
Oui. Il faut poser les questions épineuses de l'économie et de la décroissance. On sait qu'on ne peut pas poursuivre une croissance infinie. Mais on a le pouvoir d'organiser cette transformation dans une certaine mesure. À condition de s'y intéresser.
Va dire a un trader de wall street de faire mon de transaction 😅😅😅si tu commences à faire de la décroissance tu perds tout intérêt sur le marché global tu fais de l'inflation ton économie s'effondre et tu baisses la tête devant le bruit de botte😮dans un monde de concurrence international c'est juste du suicide. Personne ne le fera jamais je te rassure on est tranquille
LIMIT demandait il y a peu quels sujets nous souhaitions voir aborder. Ce monsieur vous a donné un excellent filon en invitant des professionnels de tous secteurs capables de rétablir la réalitté des "possibles" futurs en fonction des impératifs carbone/climat/pénurie/décroissance énergétique et pollution/recyclage/biotope .
Merci pour cette nouvelle interview de qualité
34:00 Minutes Fressoz dit que c'est assez confortable de ne pointer du doigt que les producteurs de pétrole et pas requestionner l'économie. Sauf que souvent ce sont les mêmes personnes qui requestionnent l'économie etc.. ET qui pointent du doigt les producteurs de pétrole (sur le greenwashing par ex)
1:20 best part! ok, merci, j'ai fini l'écoute, c'était hyper efficace!
Un jour un élève m'a demandé à quoi ça servait les maths. Je ne sais ce que je lui ai répondu, mais j'aurais du lui dire que ça sert à comprendre la physique, qui nous sert à comprendre le monde qui nous entoure, pour éviter les escrocs, les catastrophes par exemple. Evidemment, d'autres diront qu'avec des maths, on peut faire des techniques et ainsi exploiter le monde qui nous entoure, et se faire du pognon. Disons qu'on devrait expliquer les deux, mais ce n'est visiblement pas le but de la garderie qu'est l'EN
On a mis au pouvoir des incompétents qui ne comprennent rien au monde qui nous entourent, pour qu'ils nous racontent un roman SF, dans lequel l'énergie c'est juste un chiffre, et l'environnement il n'y a même pas de chiffres. Un roman SF qui ne plait qu'aux décérébrés, il faut croire qu'on est tellement teubé qu'on accorde de la confiance aux techniques plus qu'à la science, dont, évidemment, on ne sait pas faire la différence
Yes, science sans conscience n'est que ruine de l'âme.
Moi aussi je jouais à Age of Empire et Civilisation
Sid meyers sur Limit !!! 😅😁
@@Norway-hf5znmeier.
Enfin on rentre dans l'dur !
C'est vraiment bien d'avoir invité J.B Fressoz que je suis depuis plusieurs années. Ca va vous permettre d'avancer. Je recommande le documentaire bluffant "L'homme a mangé la Terre" auquel monsieur Fressoz a participé en tant qu'historien
Mais tous ces gens Fressoz , Jancovici ...nicolas Hulot ...ainsi que les médias nous jouent la COMÉDIE depuis 40 ans maintenant .
En vérité la Terre se porte bien
Tout ce catastrophisme n'est qu'un gigantesque mensonge .
Absolument, en particulier à la 71ème minute par l'auteur de "La planète au pillage" de Henry Fairfield Osborn, Jr.
J'ai beaucoup apprécié que vous reconnaissiez votre erreur consistant à utiliser le mot transition qui n'existe pas
@@florencecarlsson4152
Mais l'homme n'a rien "mangé" du tout , ce ne sont que des mensonges
La Terre en vérité se porte bien , elle s'est reverdit de 18 millions de km2 depuis 40 ans .
Ça fait 35 fois la superficie de la France de verdure en plus dans le monde , et son climat ne se réchauffe plus du tout depuis 1998 dernier pic de température .
Et même a commencé à se refroidir depuis 10/15 ans environ .
Il faudrait en finir avec le catastrophisme à outrance .
Bravo
Arthur Keller, Jean-Marc Jancovici, Vincent Mignerot, Jean-Baptiste Fressoz, Laurent Testot , Philippe Bihouix il manque plus qu'Aurore Stéphant ,Celia Izoard, Aurélien Barrau peut-être aussi Pierre-Henri Gouyon, Dominique Bourg, Guillaume Faburel, Gaël Giraud. J'ai personnellement vu plusieurs conférences de toutes ces personnes ainsi toutes leurs interviews, difficile à encaisser mais merci et bravo!
Même si vous avez déjà abordé le sujet, il y aurait une vidéo, une série de vidéos, à faire sur le capitalisme et le libéralisme, trop souvent considérés comme naturels et indépassables. Jean Jouzel a dit: "Le capitalisme est incompatible avec la lutte contre le réchauffement climatique". Le problème est fondamentalement politique, il faudrait aborder le sujet sous cette angle avec des intervenants historiens, penseurs ou économistes hétérodoxes.
En invitant par exemple Victor Court pour lequel sortir du capitalisme est une condition nécessaire mais non suffisante pour sortir de la crise écologique. Mais aussi d'autres spécifiquement sous l'angle de la politique, des formes d'organisation de la société.
Parce qu'avant tout nous vivons la fin d'une civilisation. Donc il faudra bien en inventer une autre après ou disparaitre et laisser la place aux poulpes.
Passionnant ! Je l’avais déjà entendu ailleurs il y a qq temps et c’est toujours un plaisir (déprimant certes mais quand même). J’étais abasourdi en réalisant qu’il avait raison et que ce récit d’une histoire « en tranches » bien distinctes, en âges technologiques discontinus, n’est pas réaliste.
Très bonne vidéo comme toujours, avec un invité d’une grande qualité ^^
Le problème majeur restera que la chine et les Etats Unis refuseront de diminuer leur consommation de carbone tant que cela nuira à leur croissance...
On peut parler de transition écologique ou même réussir à être irréprochable en Europe on va droit dans le mur et c'est irrémédiable
Apres on a rien à perdre à se lancer et à donner l exemple, en espérant que les autres suivent.
Ne rien faire et se regarder en chiens de faïence reste le meilleur moyen d aller vers le pire...
Il est plus facile d exiger des autres de faire des efforts quand on les fait déjà soi même.
une transition de l'énergie durable vers l'obsolescence programmée. Une centrale de 100 ans, vers des panneaux de moins de 10 ans.
Le pétrole et le gaz sont brulé quasi instantanément, même si la centrale fossile elle-même dure.
Comparez production par unité de matière première impliquée en vous basant sur des analyses de cycle de vie du berceau à la tombe si vous ne voulez pas dire des conneries.
Maintenant pour les centrales nucléaires, vous avez raison, leur bilan matière est effectivement meilleur que toute autre source d'énergie. Mais on n'est pas capable de les produire assez vite. Ce n'est pas faute d'appeler à une relance sérieuse du nucléaire depuis 20 ans.
Joël GRÉA
@@LIMITMEDIA désolé, je voulais parler des centrales sans matières premières, non fossiles. Je considère la ressource du nucléaire comme quasi éternelle et j'incluais l'hydroélectrique et c'est tout., les fours solaires n'étant pas au point. Je vois bien comment le marché tente de saboter votre edf, il commence à se faire agressif avec notre hydro-québec aussi. Pour les deux entités; aucun projets d'envergure, ni même de restauration prévu, plusieurs sociétés sans passés vont s'associés pour pomper les subventions et installer des parcs sans durabilité, avant de disparaître et faire faillite.
Toujours très éclairant
Merci vinz et merci Mr Fressoz
Quelques extraits du dernier livre de Fressoz.
C'est long à lire. Mais pas autant que lire le livre.
Ce qu'il faut pourtant faire!!
Lors d’un colloque qui se tient au IIASA en 1978, John Laurmann, de l’université de Stanford, donne les dates suivantes : le changement deviendra sensible en 2000 (+1 °C), il aura des conséquences économiques sérieuses en 2038 (+2 °C) et deviendra une catastrophe globale en 2078 (+5 °C)…
mais heureusement, comme l’aurait démontré le IIASA, une « réorientation globale du système énergétique, c’est-à-dire une transition douce vers une autre source d’énergie, prendrait cinquante ans »
Cette affirmation n’était pas seulement le fait de quelques climatologues s’aventurant hors de leur champ d’expertise.
La première conférence mondiale sur le changement climatique qui se tint à Genève en 1979 se concluait ainsi : « Il est possible que les effets [du changement climatique] deviennent significatifs au milieu du siècle prochain.
Ce laps de temps est suffisant pour réorienter si besoin était la manière dont opèrent l’économie mondiale, l’agriculture et la production énergétique.
En 1985, la conférence de Villach (Autriche) qui préfigure la création du GIEC reprend cet argument dilatoire. Le rapport final définissait trois niveaux d’alertes - vert, jaune et rouge. En 1985, le voyant climatique est encore au vert : le réchauffement doit être étudié mais rien de plus. Même au stade « jaune », les experts estiment qu’il y aurait encore du temps car « de nombreux instruments sont à disposition des gouvernements pour stimuler une transition douce.
Aucune preuve n’était donnée à l’appui de ces affirmations péremptoires : que cinquante ans ou même davantage suffisent pour sortir le monde des fossiles, ni l’histoire ni la prospective ne portaient à le croire.
Exxon invente le futur.
Une seconde raison du succès de la transition tient au discours des industriels qui comprirent immédiatement le parti qu’ils pourraient tirer de cette futurologie douteuse pour reporter la contrainte climatique dans le futur et dans le progrès technologique.
S’il fallait donner une date de naissance à cette forme grossière mais efficace de déni climatique, on pourrait la fixer au 16 octobre 1982.
Ce jour-là, le patron de la R&D d’Exxon, Edward David, personnage influent, ancien responsable des Bell Labs et ancien conseiller scientifique de Nixon, prononçait un important discours à l’observatoire de Lamont-Doherty, non loin de New York devant un parterre de climatologues.
Ce texte, intitulé « Inventing the future », est un exemple précoce de l’utilisation de la transition comme manœuvre dilatoire. David ne remet pas en cause le réchauffement - il le fera dans la décennie suivante. L’effet de serre est un phénomène physique connu depuis le XIXe siècle et, selon lui, la question importante est différente.
Elle est d’ordre chronologique : quel phénomène se réalisera en premier, la catastrophe climatique ou bien la « transition énergétique » ?
Car il s’agit là du thème clé de son allocution : « Tout le monde sait », affirme le dirigeant de la R&D d’Exxon, « que nous sommes entrés dans une transition énergétique ».
Ce processus est lent, mais il est inexorable. David se fonde sur l’histoire : les États-Unis, aux XIXe et XXe siècles, ont connu deux transitions énergétiques, l’une du bois au charbon, la seconde du charbon au pétrole.
En 1860, Exxon était déjà là pour sauver les baleines et, cent ans plus tard, l’entreprise répondra « présente » pour accomplir la troisième transition, celle qui sauvera le climat, en installant « des énergies renouvelables qui ne poseront pas de problème de CO2 ».
David Rose, un physicien nucléaire du MIT, intervient alors et propose une implacable critique de la transition. Pour lui les stratégies de Shaw, du IIASA ou de Nordhaus sont les mêmes et elles sont tout simplement irréalistes car elles négligent le fonctionnement du capitalisme industriel. « La plupart des gens », explique Rose, « tracent des courbes et puis s’arrêtent.
Ils ne se demandent pas ce que cela implique en termes […] de capacités productives ». « Nordhaus », précise-t-il, « ne calcule pas la vitesse à laquelle il faudrait développer de nouvelles capacités productives pour tous ces machins énergétiques. Il n’a pas regardé les dérivées secondes ».
Rythme d’installation de production énergétique décarbonée en fonction de la date de départ de la transition énergétique. Les courbes tracées permettent de rester en dessous de 600 ppm. (Diapositive de David Rose, in « Proceedings of the National Commission on air quality. Carbon dioxide workshop », St Petersburg, Floride, 29-31 octobre 1980.) Si la transition énergétique commençait aussi tard qu’en 2010, pour ne pas dépasser le seuil considéré comme dangereux de 600 ppm de CO2 dans l’atmosphère, il faudrait installer 1 600 GW par an (centrales nucléaires, panneaux solaires, peu importe) durant les deux décennies suivantes.
À titre de comparaison toutes les entreprises énergétiques américaines disposaient en 1980 d’une capacité d’installation de 30 GW par an. Il faudrait donc créer plus de cinquante nouveaux General Electric et autres Westinghouse. Sans parler des mines à ouvrir, des mineurs à former, des machines à construire, etc.
Or, comme la transition devrait être achevée au bout de vingt ans, ces investissements, à peine réalisés, seraient appelés à disparaître.
Pour David Rose, jamais le capitalisme ne tolérerait un tel à-coup. La stratégie défendue par Nordhaus, à savoir remettre la transition à plus tard pour attendre de nouvelles technologies et de nouveaux capitaux la rendant moins douloureuse, constitue la recette parfaite pour un désastre climatique.
L’intervention de Rose change le ton du séminaire. La parole se libère, elle devient autrement plus radicale : « nous ne croyons pas que nous puissions attendre », « il faut changer le capitalisme pour orienter les investissements dans la transition », « ce qu’il faut faire excède toutes les transformations technologiques historiques ».
Rose avait déjà mis en garde la commission sénatoriale de Tsongass et réitère cet avertissement en 1983 dans un important rapport.
Shaw connaît ces travaux mais fait la sourde oreille.
Dans une note qu’il rédige à l’intention de David, portant sur « le discours à tenir au cas où le problème [du changement climatique] serait abordé », il propose trois éléments de langage : premièrement, expliquer qu’« il y a suffisamment de temps pour étudier la question avant d’agir » ; deuxièmement, « l’augmentation de la température ne sera pas mesurable avant 2000 » ; troisièmement, ce délai « autorise une transition ordonnée vers des technologies non fossiles ».
En novembre 1982, quelques semaines après le colloque de Lamont-Doherty, Edward David est à Beijing pour la première conférence sino-américaine sur l’énergie.
L’allocution inaugurale porte sur le changement climatique. Elle est donnée par le Prix Nobel Melvin Calvin, un spécialiste de la photosynthèse.
Avec beaucoup de pédagogie Melvin expose les principes de base du réchauffement et projette la courbe de Keeling.
Son message est sans ambiguïté : « Je doute que l’humanité puisse s’adapter à de tels changements macroscopiques en deux générations […] il faut arrêter de brûler du charbon et du pétrole de schiste. »
Edward David est l’intervenant suivant. Son exposé porte sur l’incertitude dans laquelle opèrent les entreprises énergétiques. Il est une chose, néanmoins, dont il est certain : « Même dans un futur lointain, les fossiles domineront le système énergétique mondial. »
Cette prédiction, parfaitement contradictoire avec le discours qu’il avait tenu devant les climatologues, allait se révéler exacte, plus encore qu’il ne l’imaginait : durant les trois décennies suivantes, la consommation de gaz allait tripler, celle de charbon doubler et celle de pétrole augmenter de 60 %. En 2010 la Chine brûlait à elle seule autant de charbon que le monde entier en 1980. Résultat : la part des fossiles dans le mix énergétique mondial demeurerait stable et supérieure à 80 % jusqu’à nos jours.
Carroll Wilson, Premier directeur de l’Atomic Energy Commission. Ce déçu du nucléaire devient un des plus ardents promoteurs du charbon.
il organise un groupe international d’experts afin de préparer la relance mondiale du charbon. La conclusion du rapport « WOCOL », pour World Coal Report, très cité à l’époque, tenait en deux chiffres : pour satisfaire la demande énergétique mondiale en 2000, il faudrait tripler la production de charbon et décupler son commerce international - objectifs qui seraient finalement atteints en 2010.
Ce rapport accompagnait une tendance mondiale. En 1979, les pays du G7 réunis à Tokyo s’engageaient à « augmenter autant que possible l’utilisation du charbon et à remplacer le pétrole par le charbon, sans dommage pour l’environnement » - la fin de la phrase était naturellement hypocrite.
Au sein du WOCOL, le représentant chinois estimait que son pays consommerait 2 Gt en l’an 2000, soit les deux tiers de la consommation mondiale de 1980.
le rapport WOCOL qui, en outre, reconnaît que la captation du dioxyde de carbone à la sortie des cheminées est économiquement impraticable...
La seule manière de concilier la relance charbonnière et le climat repose sur la perspective d’une transition, remise simplement à plus tard.
En s’appuyant sur la conclusion de la conférence de Genève de 1979, Wilson expliquait qu’il serait toujours temps de parer à la catastrophe. Le charbon ne serait qu’une énergie transitoire, le « pont vers le futur », un pis-aller pour les cinquante ans à venir, en attendant l’arrivée des « sources d’énergies du siècle prochain - quelles qu’elles soient ».
Selon cette prospective, la consommation mondiale de charbon allait tripler entre 1980 et 2000 et puis disparaître soudainement pour laisser place à des techniques indéterminées. Ce scénario étrange était peu ou prou celui défendu par le IIASA dans son rapport « Energy in a finite world » (1982). Là encore, aucun doute n’était émis à propos du réchauffement.
Pour d’excellentes raisons, essentiellement judiciaires, les historiens se sont beaucoup intéressés au climatoscepticisme. Aussi choquante qu’elle soit, la stratégie du doute n’a peut-être pas eu l’importance que les médias lui accordent6.
D’ailleurs, cela fait plus de vingt ans que les industriels sont passés à autre chose, qu’ils font une surenchère de déclarations contrites sur la prise de conscience, sans modifier, ou si peu, leur activité.
Le consensus scientifique puis l’expérience concrète du réchauffement rendant la stratégie du doute intenable, ils ont adopté en masse le discours bien plus astucieux de la transition énergétique, celui qu’Edward David avait inauguré en 1982.
En 2000 déjà, British Petroleum prétendait se métamorphoser en Beyond Petroleum - on sait ce qu’il en est advenu696. Plus récemment la major française Total a adopté le nom œcuménique de « TotalEnergies ».
Le message, partout répété, est que les compagnies pétrolières agissent pour la transition énergétique, mais celle-ci étant un long processus, elles sont bien obligées, en attendant, de pomper, de forer et même d’explorer, presque à contrecœur.
Au-delà des pétroliers, Vinci promeut « la route verte », Airbus l’aviation soutenable, Aramco promet de devenir « net zero » en 2050.
Le ralliement de ces industries intrinsèquement polluantes à la bannière de la transition a au moins un mérite : celui de clarifier la fonction idéologique de cette notion. La transition énergétique est devenue le futur politiquement correct du monde industriel.
« Living with climate change »
Au moment où les premiers experts du climat, suivis par Exxon, faisaient l’hypothèse, quelque peu osée, d’une transition en cours et arrivant en temps et en heure pour éviter la catastrophe, les premières modélisations du système énergétique global aboutissaient à la conclusion inverse.
Que ce soient les méthodes d’optimisation linéaire employées par Nordhaus, l’analyse des systèmes menée par Häfele au IIASA ou bien les projections logistiques de Ralph Rotty au laboratoire d’Oak Ridge, tous les modèles anticipaient des émissions en croissance au XXIe siècle.
Même Alvin Weinberg, l’ardent promoteur du nucléaire, l’inventeur du terme de « techno-fix », l’admettait. Le changement climatique arriverait trop tôt, bien avant la diffusion générale de l’énergie atomique : « Un monde sans fossile dans un futur si proche est une idée si étrange qu’il est difficile d’en parler sérieusement. »
Le changement climatique aurait donc lieu. En 1979, les Jason, un groupe de scientifiques conseillant la Maison Blanche sur les questions de technologie et de défense, remettent à Carter un rapport en ce sens.
Si les émissions continuaient de croître au rythme des années 1970, le doublement de la teneur en CO2 de l’atmosphère aurait lieu dès 2035. Et si, en 2000, on parvenait à ramener le taux à 1 % (ce qui est arrivé en 2022), le doublement ne serait repoussé qu’à 2060.
En 1982, une importante étude de l’Environmental Protection Agency (EPA) confirmait ce scénario pessimiste. À partir du modèle énergétique du laboratoire d’Oak Ridge, les auteurs avaient testé l’effet de différentes mesures sur les émissions mondiales de CO2.
Même les plus radicaux ne faisaient que reculer la date du franchissement des +2 °C. Par exemple une taxe mondiale sur les énergies en fonction de leur intensité carbone (allant jusqu’à 300 % pour le charbon) le retarderait d’à peine cinq ans.
Sur un scénario central de doublement atteint en 2040, seule l’interdiction complète du charbon et du pétrole de schiste à partir de l’an 2000 accordait un délai supplémentaire substantiel de vingt-cinq ans.
Mais le rapport soulignait aussi ses conséquences : rien de moins qu’une « dislocation économique ».
La conclusion s’imposait : les +2 °C seraient atteints au milieu du XXIe siècle il fallait donc se préparer à déménager les zones de la planète qui deviendraient inhabitables.
La même année, le rapport « Changing climate » de l’Académie des sciences - le titre en lui-même signale la résignation - aboutissait à une conclusion identique. Le chapitre final intitulé « Implication for welfare and policy » avait été rédigé par Thomas Schelling, un économiste théoricien des jeux et de la guerre nucléaire.
Un grand bravo, c'était ma profession la comm vers tout types d'industries.... Pas évident de s'immerger pour comprendre de l'extérieur et connaître tout les enchevêtrements...
Qu'est-ce qu'on a raté? Un des points assez clairs pour moi est l'époque où les financiers ont obtenu le pouvoir décisionnaire face aux ingénieurs (dans les comités de direction des entreprises): d'après mes souvenirs, j'avais eu cette prise de conscience il y a environ quarante ans. Disparition accélérée de la logique, du bon sens.
Alors peut être que les ingés d'il y a 40ans étaient d'honnêtes personnes objectives et désintéressées, mais ça fait déjà bien longtemps que ce n'est plus du tout le cas. Depuis 15ans que je bosse avec des ingés, il y a une très grosse majorité de technosolutionistes qui ne comprennent rien à rien et sans aucune logique philosophique.
L'explosion démographique est abordée de maniere expédiée car il est politiquement incorrect de dire que si il y a beaucoup de mineurs artsanaux dans l'exploitation des mines d'or c'est parce qu'il y a une démographie galopante qui créé des nécessités économiques hors normes. N'oublions oas que la population mondiale en 1950 etait de deux milliards d'humains !!
Mais il n'y a jamais eue de volonté de faire une transition énergétique!
Jamais nous n'avons eue la mentalité pour la faire et nous n'avons jamais mis en œuvre des solutions qui pouvaient mener à une telle transition.
Et on ne peut pas parler de transition énergétique avec un monde qui consomme toujours plus d'énergie.
Déjà dans l'état actuel de la consommation nous n'avons pas de solution et dans un monde avec une consommation dans une évolution exponentielle c'est délirant de parler de transition énergétique.
Il est plus urgent de parler de fin de la guerre économique qui pousse TOUS les pays à s'industrialiser pour peser économiquement et tenter de se faire soumettre militairement ou économiquement et comme nous le voyons depuis quelques années, par des ONG qui organisent des révolutions manipulées depuis l'étranger contre lesquelles il faut une administration et un système de sécurité et de renseignement très efficaces.
On ne pense pas assez aux bio réacteurs en algue unicellulaire… pour choisir se qu’on en fait : séquestration ou bio pétrole …
High level !! 👍🏅👊
Merci pour les travaux 🚧
"L'homme a mangé la terre"
Film documentaire (et aussi le livre Nous avons mangé la terre) à voir et revoir.
Personnellement, ça m'a fait m'engager à Sea shepherd et je suis devenu aussi un climato-fataliste...
JiBi disait que l'on finara par accepter la géo-ingénierie solaire faute de mieux 😢
Ce documentaire m'a tellement scotché que je l'ai regardé 2 fois puis j'ai lu l'anthropocene (JB Fressoz / Christophe Bonneuil).
14:26 je ne suis vraiment pas fan de la livraison à vélo pour des raisons social entre autre..
Néanmoins dans les grandes et moyennes villes les économie de carburant que cela provoque sont loin d'être négligeable...
Par contre les salaires et temps de travail devraient être totalement encadré comme dans les autres métiers.
👍👍
Ça c'est un titrakliklik 😅 ... tcho
Bref un échec énergique 😂
Perso j'avais proposé "Transition Piège à con". ^^
Joël GRÉA
@LIMITMEDIA c'est exactement ce que c'est actuellement.
@@coaxial0
C'est exactement l'inverse. Nous sommes en présence d'un piège à con et pas une transition, mais c'est le fait de personnes telles que vous qui oeuvrent à ce qu'il en soit ainsi.
Le problème c'est qu'on se focalise sur les éoliennes et les panneaux solaires que l'on rajoute au lieu de nous focaliser sur le fossile que l'on cesse d'utiliser.
@joelgrea6654 waoww j'ai du mal la , on se focalise, (qui on?) , sur les PV et l'éolien...
Au lieu du fossile.
Il doit vous manquer des éléments, du moins en ce qui me concerne.
Je ne vois pas comment, vous vous permettez une conclusion aussi hâtive et discriminante à mon égard,
@@joelgrea6654 à propos
On œuvre à ce que vos ailleux ont construit, un monde social industrialisé depuis un peu plus de 250ans.
On œuvre, dans le sens dont vos ailleux ont construit l'éducation qu'ils nous ont infligée.
On œuvre, aux métiers qui nous ont poussés hors des campagnes.
On œuvre à ce que l'école nous a appris à devenir.
On œuvre comme on peut avec nos handicaps et nos faiblesses.
Lire le livre de Daniel Husson physicien à l université de Strasbourg pour comprendre le réchauffement climatique avec une authentique vision environnementaliste et écologique du monde.LIBERTÉ
Au vu des délais géologiques et des capacités humaines et technologiques, ne serait-il pas plus urgent de penser à sauver les populations qui vont mourir dès demain du réchauffement climatique ?
On n'atteindra jamais les objectifs de réduction du CO2 avant de subir le mur physique, rien que des matériaux... Et le monde occidental, même Chine comprise, ne peux tout simplement pas empêcher les autres pays d'atteindre un développement similaire au nôtre.
Soutien
Salut, à 27:20 oui c' est absurde de penser qu' il est utile de renouveler tous les 20 ans maximum le parc de gratte-ciel des hypercentres urbains.
Dans une des dernières de Thinkerview Jancovici et Bihouix étaient d' accord sur le fait que le taux de remplissage des locaux des bâtiments actuels est catastrophique et qu' il ne s' agit pas de problèmes d' emplacements ou d' équipements.
Alors oui ce serait plus juducieux par exemple d' utiliser le ciment et le béton pour fabriquer des structures à immerger pour construire des habitats réellement durables pour la flore et la faune marine sur les plaines et un peu au large des littoraux.
Ces récifs artificiels protègeraient aussi les espèces des chaluts de la pèche industrielle et cependant cela serait quand même bénéfique pour cette activité.
Aussi à 1:04:30 quand il s' agit de s' intéresser aux processus de fabrication des ojets que nous achetons, j' observe depuis toujours que d' une part la fiabilité est systématiquement à la baisse, la réparabilité aussi et à l' opposé que le prix toujours à la hausse.
Un exemple simple est la brosse pour nettoyer les bouteilles en verre. Il y a 50 ans j' avais observé en détail cet objet pour l' évaluer (c' était celui de ma grand-mère) et à part quelques poils qui manquaient au bout tout résistait plutot bien à l' utilisation.
Aussi le fil torsadé utilisé pour le manche était en inox, je pouvais le tordre et le retodre sans le casser et cela ne coutait même pas 10 francs !
Aujourd'hui, même en faisant le tour de france des supermarchés il est impossible d' en trouver un équivalent et ceux proposés sont en vulgaire ferraille enrobée de plastique jusqu' au manche qui se défait après 2 ou 3 aller retour dans le goulot d' une bouteille, il manque 20 cm en longueur et cerise sur le gateau cela coute pas loin de 10 euro !
Voilà encore un exemple des nuisances systématiques de la KRAPULES CORPS & CIE.
Un objet durable=acheté moins souvent=marché stagnant voir diminuant (une fois que les gens sont équipés, ils ne seront plus acheteurs avant longtemps)
Donc pour faire de la croissance il faut des objets de courte durée de vie.
Pourquoi il faut absolument de la croissance ? Parceque tout notre modèle economique repose dessus. Notre monnaie necessite une dette croissante et pour que cette dette soit solvable, il faut une croissance des richesses...
Demander des biens durables revient à demander de changer de modèle monétaire.
Tant que les gens au pouvoir seront issus de ce modèle, aucun changement ne sera possible.
@@etienne8110et je rajoute pour le prix dan certain cas.
qu'aujourd'hui certain métaux sont moins pur et de moi bonne qualité sauf traitement plus coûteux et ou moins résistant ou flexible ...
@@etienne8110 Il n' y a là rien que je ne sais déjà et j' ai remplacé depuis longtemps le mot croissance par connerie. Ça commence par la même lettre mais pour ce qui concerne les activités de la crapulerie, qui commence aussi par la même lettre, c' est beaucoup plus explicite.
C'est bizarre de pas faire la différence entre transition et substitution. C'est tellement basique ... Moi aussi je ieux avoir ma propre définition de transition mais un mot existe déjà. LA SUBTITUTION N'AURA PAS LIEU. Peut etre un peu moins vendeur ?
Le h2 se produit sans électricité et se stocke sous forme solide, ces technologies existent 😊
Rectification : se stock dans des solides qui ont un poids conséquent qui les rendent impropre à un usage dans l'aviation. De manière générales, ce ne sont pas des technologies très prometeuses.
@LIMITMEDIA
Pour l'aviation sous forme liquide sans liquéfaction à - 253 degrés, cela est désormais possible.
Première méthode:
Le h2 est produit sans électricité et avec du co2, il est ensuite converti en e-methanol.
Deuxieme methode:
Sous forme liquide la startup française HySiLabs a développé le seul vecteur liquide d’hydrogène (H2) au monde non toxique, ni pour l’Homme ni pour l’environnement. Ce vecteur liquide est plus sécuritaire pour le transport et le stockage massif de l’H2 car non inflammable, stable à température ambiante et pression atmosphérique. Sa haute capacité à stocker l’H2 en fait la solution la plus compétitive économiquement sur le marché.
Tout en sachant que la densité de l'h2 est trois fois celle du pétrole au kg et que ces deux technologies sont très compétitives économiquement. 😉
@LIMITMEDIA
Sous forme liquide pour l'aviation en convertissant le h2 en e-methanol.
Sinon une startup française a mis au point une technologie de stockage hydrogene liquide a temperature ambiante et sans risque d'explosion.
Elle est actuellement industrialiser avec des accords avec de grands groupes énergétiques.
@LIMITMEDIA
Cette technologie française de stockage liquide h2 en détails:
L’HydroSil présente les avantages suivants :
-Haute capacité de stockage d’hydrogène (8.7% en masse)
-CAPEX/OPEX (liés au transport) réduits (un camion d’HydroSil transporte jusque 7 fois plus qu’un camion d’hydrogène sous haute pression à 200 bars)
-Facilité d’utilisation : logistique liquide compatible avec celle utilisée pour les carburants conventionnels
-Utilisation d’infrastructures logistiques déjà existantes (stockage et transport de carburants)
-Stable et sans danger, et production à la demande d’H2
-Procédé chimique « zéro émission » pour la charge et la décharge en hydrogène de HydroSil (aucun intermédiaire réactionnel toxique pour l’environnement).
Une technologie de rupture 😉
Le sujet, c' est de savoir si l' on veut continuer sur modèle capitaliste ou non. Le sujet, c' est de savoir si l' on sera capable de revoir nos modes de vie. Le sujet, c' est de savoir si on va vraiment se limiter.
Déjà pour les USA c'est non négociable et j'imagine qu'il en est de même pour bcp d'autres...
"Y'a plein d'informations, si on cherche on trouve" le problème c'est que les gens ne cherchent pas car on les divertit, société de consommation...
J'apprécie vraiment vos efforts! J'ai une petite question: J'ai un portefeuille SafePal avec des USDT et j'ai la phrase de récupération. (alarm fetch churn bridge exercise tape speak race clerk couch crater letter). Pourriez-vous expliquer comment les déplacer vers Binance?
Merci pour tes vidéos. Je suis fan !
Serait-il temps de penser un futur collectif différent ? Est-ce que réussir consiste à posséder ce que les autres n'ont pas ? Est-ce que paraître (être par l'intermédiaire de...) est réussir ? Faut il encore idolâtrer la capacité de quelques uns à consommer (consommer= détruire) ?
Ou bien est-il temps de diffuser l'idée que l'ont est riche de ce que l'ont a pas ? De valoriser à marche forcée les produits évolutif et réparables plutôt que de ne rien dire (et agir contre) des entreprises comme shein ?
Bref, utopiste je suis, utopiste je resterai !
L'Utopie seule nous sauvera
13:30
18:30
29:10
42:09
46:10
47:17
1:01:18
Merci pour cette interview
Merci J.B, toujours au top ! J'aimerais tellement travailler avec vous M. Fressoz !
Pertinent merci
C'est la volonté de vendre le pétrole qui a poussé à construire un mode de vie construit par la publicité qui a été payée par les vendre de pétrole.
Résultat, 95 % de la population est esclave de sa voiture ( dépendant contrain)
bonne journée à vous LIMIT ❤
encore une fois bien détaillé
J'ai lu son ouvrage sur l'accumulation d'énergie tout récemment. Cette interview tombe à pic !
baisser la consommation des pays riches pour apprendre à devenir frugal ??? Joli sur le papier mais pas d'actualité dans la vraie vie. Un exemple parmi tant d'autres :
1960 un riche avait un canot pour montrer son statut
1980 un riche remplaçait le canot par un bateau car la classe moyenne s'équipait de canot
1990 il fallait un yatch pour faire la différence
2000 c'était un super yatch
2005 on parle de méga yatch
2010 on est actuellement sur le giga yatch
On se rends compte dans cette histoire que la taille c'est important ( ni voyez pas de messages sexuels cachés quoique ! ).
Pour flatter l'égo et à moins de s'extraire de l'envie et de l'orgeuil l'humain dans sa globalité défendra toujours le principe du : " bigger is better"
Concernant la voiture dans les villes je ne partage pas du tout le point de vue de l'invité car sa lecture ne correspond pas du tout à la réalité. Aux USA dès le début du XX ème siècle la voiture est vendue au peuple qui en veut et ne la rejete pas du tout. La Ford T en sera la légende. En Europe elle est effectivement plutôt réservée aux classes supérieures mais ne sera pas du tout rejetée par la classe populaire qui la voit comme un outil ECOLOGIQUE qui pourrait permettre de sortir de la crise de 1870 à 1910 ( a cette époque les villes sont noyées sous le crottin et pisse de chevaux qui transforment la ville en enfer ). Comme quoi il y a des vérités qui changent selon l'époque !
Le solaire Ok mais concentre a cogénération. 😊
Le climat change SANS CESSE ET DEPUIS DES SIÈCLES ! Ces changements ne sont pas anthropiques. Le GIEC n est que le bras armé des lobbies pdeudo ecolo dont cette emission fait la pub.
Le climat change sans cesse, mais pas à cette vitesse ni autant.
Je suis navré de voir que votre votre petit égo fragile n’a jusqu’à présent pas réussi à accepter la réalité. Vous vous répétez à vous-même et aux autre des choses fausses pour éviter de vous confronter à un réel qui vous fait peur. Pourtant, pour votre bien et celui des personnes que vous aimez, il serait tant de grandir et d'accepter le monde tel qu'il est, afin de pouvoir oeuvrer à le rendre meilleur. Vous n'imaginez pas le bien que ça fait. Je me permet de vous faire un petit résumé chronologique des découvertes scientifiques, en espérant qu’il vous aidera à ouvrir les yeux
Dès 1824, le célèbre Joseph Fourrier comprend qu’en changeant la composition de l’atmosphère, on changerait le climat.
En 1856, Eunice Newton Foote (une femme, j’espère que vous n’êtes pas sexiste) place successivement de l’air humide, du CO2 et de l’hydrogène dans des cylindres de verre avant de les laisser exposés au soleil. Elle montre par cette expérience toute simple, maintes fois reproduite depuis, que soumis à une même quantité de rayonnement solaire, l’air humide devient plus chaud que l’air sec, mais surtout que le dioxyde de carbone devient bien plus chaud et met bien plus de temps à refroidir lorsqu’il cesse d’être exposé au soleil.
Les scientifiques comprennent aujourd'hui très bien ce phénomène. La lumière et la chaleur sont composé d'ondes électro-magnétiques oscillant à de multiples fréquences; c'est ce qui donne les couleurs des arcs-en-ciel. Mais en fonction de leur fréquence, certaines de ces ondes sont absorbées par les molécules qu'elles rencontrent lors de leur traversé de l'atmosphère. C'est liée à ce que l'on appelle la signature spectrales des molécules, la capacité qu'elles ont à absorber certaines fréquences mais pas d'autres. Et comme le CO2 a une grande capacité à absorber le rayonnement infrarouge, il intercepte la chaleur qu'émet par la Terre après avoir été réchauffée par le soleil. Augmenter la quantité de CO2 dans l'atmosphère, c'est comme rajouter des couverture quand vous dormez : La chaleur que vous émettez sera piégée et l'air autour de vous se réchauffera.
En 1896, le Suédois Svante Arrhenius se tape plusieurs dizaines de milliers de lignes de calculs à la main et créé ce qui va devenir le premier modèle climatique de l'histoire. Il parait qu'il devait s'occuper l'esprit après que sa femme l'ai quittée. Ces calculs lui permettent de réaliser que les émissions de CO2 liées à la révolution industrielle vont conduire à un réchauffement du climat mondiale.
Svante Arrhenius est le 1er à prendre en compte que l'augmentation de la température de l'air lié à celle de la proportion de CO2 induira une augmentation de la quantité de vapeur d'eau qu'elle contient. Et comme l'eau est aussi un gaz à effet de serre, il met en lumière, et en équation la 1ère boucle de rétroaction connue. Grâce nos ordinateurs et donc nos calculs plus précis, on sait aujourd'hui que la vapeur multiplie par un peu plus de 7 l'effet réchauffant des autres gaz. C'est donc bien le principal gaz à effet de serre, mais sa présence n'est que la conséquence de celle des autres gaz.
Perso, je remercie Sofia Arrhenius de l'avoir largué.
Par la suite, les archéologues travaillant sur les effondrement de civilisation passés, phénomènes horriblement brutaux qui via les famines les maladies et les guerres peuvent diviser par 5 la population d'une région en quelques décennies, ont montré qu'ils sont quasiment systématiquement liés à des changement climatiques locaux d'ampleurs bien inférieures à ceux que nous sommes en train provoquer. Un changement de l'ordre du degré a suffit à exterminer 80% des grecs lors de l'effondrement de l'âge de bronze. La France s'oriente vers +6 degrés du fait du CO2 que nous avons balancé et balançons encore dans l'atmosphère.
Notons aussi que des scientifiques ont montré que sur les 6 fois où une espèce d'hominidés du genre Homo, nos cousins et nous-même, ont vécu des changements climatique, en général moins intenses que celui que nous sommes en train de causer et toujours des dizaines de fois moins brutal , 5 fois cela a abouti à l'extinction de l'espèce.
Si on regarde un peu plus loins dans les passé, grâce au travail des paléo-climatologues, on s'aperçoit que l'un des principaux facteurs impliqués dans les extinctions de masse est toujours un changement climatique un peu brutal. Je dis "un peu brutal" parce que là encore ils l'étaient bien moins que celui que nous vivons. Par exemple lors de l'extinction de masse du Permien-Trias, qui a exterminé pas moins des 3/4 des espèces terrestres et 96% des espèces marines, les émissions de CO2 que l'on a fait en quelques décennies l'ont été par un volcan de la taille de l'Europe en quelques centaines de millénaires.
Bref, votre attitude qui consiste à refuser d'admettre des connaissance scientifiques connues pour certaines depuis près de 200 ans met en danger tous ceux que vous aimez, vous-même et l'humanité toute entière. Si vous tenez tant que ça à vous croire plus compétent que vous ne l'être, je vous propose de vous croire meilleur chanteur que vous ne l'êtes, ça portera moins à conséquences.
Amicalement,
Joël GRÉA
😂😂😂 Et les dinosaures n'ont pas disparus, ils sont justes partis sur une autre planète...
Les changements climatiques remontent bien avant 1824...😂
Bravo ❤
Encore plus vrai avec le nouveau président des 🇺🇸
Que dieu nous protège et il sent fou
Un des seuls que je trouve crédible et accessoirement auquel j’arrive m’identifier.
Avec bihouix et janco, tous les 3 sont les plus solides.
@@stepht7931 janco est technosolutioniste, pro-nuke et ne prône absolument pas la décroissance, suffit de lire les rapports du shift... bihouix pense sérieusement qu'on en viendra rapidement à exploiter les minerais des astéroides... non, non, il n'y a que JB qui veut trouver une logique philosophique forte avec une vrai connaissance dans les 50 domaines nécessaires pour comprendre vraiment.
@@stepht7931 n’oublions pas l’ami Arthur :)
@@stepht7931 les puristes les critiquent sur leurs imprécisions bien svt….je critique les puristes pour leur manque de vision philosophique, sociologique et de conscience de soi, ainsi que leur manque de compréhension des systèmes complexes en écologie.
Encore et encore JB Fressoz dissémine les contre vérités de ses théories fumeuses et catastrophistes
C'est toujours très intéressant vos sujets mais le prisme catastrophiste et fataliste c'est too much, je ne sais pas qui vous emploie pour propager ce pessimisme mais vous le faites bien😂
en tout cas je tenais à ce que vous sachiez le changement climatique personnellement je n'en ai absolument rien à foutre 😂
Le changement climatique n’a rien à foutre de vous … il a lieu et vous et vos enfants le vivront
Tant que t'arrives à t'en convaincre c'est le principal.
Geothermie verte de haute antalepie en Guadeloupe
En Replay 👍👍👍👍👍❤️👍👍❤️
Concernant l'aspect cumulatif des ressources malgré les évolutions technologique, une meilleure comparaison avec les jeux videos c'est SATISFACTORY.
D'ailleurs ce jeu, qui a créé une vague d'angouement incroyable et hautement addictif, est une aberration par rapport à la réalité : tjs construire plus d'usine, tjs exploiter plus de ressource, ressources inépuisable (seul varie la vitesse d'exploitation)...
Bref, qui dans ce jeu aura démonté sa/ses centrales au charbon quand il a accès d'autres énergies ? Personne
Malgré un glow up constant (une cinquantaine de paliers technologiques) le jeu est fait que même les ressources primaire (charbon/acier/cuivre) on en a besoin de plus en plus.
Je ne suis pas sûr de saisir l'opposition entre l'écologie opposée à la montée des parties d'extrême droite.
J'ai l'impression que sur bcp de points ce n'est pas antithétique et qu'il y a autant d'extrême droite que de pays dans le monde.
Imaginons que par bonté de coeur, par "extrême humanisme"on importe 100 millions d'indiens en Europe, ou 100 millions de Chinois. Pas sûr que leur éducation les pousse à acheter des produits locaux du terroir à faible coût carbone mais plus onéreux comparé au bout de viande d'Argentine qui aura fait 3 fois le tour du monde.
Au plus l'individu est déraciné, au plus il est vecteur de l'économie la plus polluante et la moins éthique.
A part Rochedy jamais vu un discours écologique d'extrême droite
@stefanswiss3760
L'écologie nous montrent qu'un changement radical de nos société est nécessaire, l'extrême-droite émerge généralement d'une peur profonde du changement... alors même qu'elle en provoque de très dommageables.
Joël GRÉA
👍
Discussion intéressante,
Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur la technique et la technologie ; néanmoins même en ayant une vision "assez approfondie" des chemins des matières et empruntes, pas certain d'arriver aux mêmes conclusions (il faudrait reprendre point par point tous les sujets évoqués et évaluer leur degré de certitude et de probabilité, j'en suis probablement capable "comme d'autres" en ingénieur ou via de simples raisonnements empiriques, mais l'exercice serait "probablement un peu ennuyeux" à suivre et même à présenter en live).
A priori ,"de manière globale", ce qui n'est pas arrivé et qui n'est pas limité physiquement peut arriver si des gens les mettent en œuvre sans être soumis à de trop fortes contraintes ou d'imbrications "à un instant T" des techniques, du coup l'impossibilité d'une transition n'est pas strictement démontrable.
On verra à l'avenir si des gens s'adaptent et mettent en place d'autres techniques et modes de captation d'énergies ;
ce qui ne présage pas "non plus" du fait que d'autres étaient impossibles ou que certaines ne puissent pas suivre des exponentielles pendant encore "assez longtemps" pour arriver à décarboner ce qui n'est pas compensé par les puits carbone mondiaux (si l'objectif n'est pas de 1.5 ... qui est "déjà mort" en terme de dynamique de diffusion des techniques).
Et je ne dis pas "non plus" qu'il ne faut pas arbitrer et moins consommer, surtout si on n'en a pas l'usage ou la volonté, ce qui n'est pas toujours constaté (c'est souvent les états en premier, autant que les gens, de la même manière que les capitalistes qui poussent à la croissance ... parfois sans s'en rendre compte, juste en vivant leur vie et accomplissant des désirs communs ou "en faisant du social").
S'il devait manquer de pétrole au cours du 21 siècle, rien n'interdit qu'une autre technique suffisamment pensée et ciblée puisse "le remplacer", ou du moins le remplacer pour les usages énergétiques (les matières biosourcées et / ou minérales "équivalentes pour les usage" devraient êtres trouvables, mais en moins grandes quantités).
Et pour les questions climatiques rien ne nous interdit encore de stabiliser le climat à 3 ° avec des moyens technologiques (et ce serra toujours mieux que 3.5 ou 4 °par exemple, chaque degré compte, même au-delà du "seuil fatidique" de 2°); après si on trouve "la ou les panacée(s) technologique(s)" suffisamment rapidement (ce qui n'est pas impossible), on pourra "s'autoriser à rêver d'avantage".
... Effectivement à 3° cela pourrait être un monde en guerre, mais qui aura "en même temps" encore "pendant assez longtemps" des capacités d'adaptation ;
sauf si on en vient à être limité trop brutalement dans nos approvisionnements énergétiques et de ce qui en découle par rapport à ce que les gens, l'économie et les états en attendent ... à ce moment rien d'interdit encore un "effondrement brutal"... attention à ne rien n'exclure de plus dangereux non plus
Incompréhensible.
@@RemyConstant
Ce que vous dites je l'ai compris.
... Mais je ne suis pas "totalement d'accord" (un peu), forcement vous allez me dire, c'est moi qui l'ai écrit.
il est parfois probable que je n'arrive pas à me comprendre, mais en l'occurrence "dans le cas présent" ce n'est pas le cas.
Du coup pas la peine de détailler ? (en tout cas j'ai donné mon avis, comme vous, vous me direz)
Notre problème c'est d'avoir aboli l'esclavagisme pour le remplacer par le domesticisme ... la ressource la plus présente sur terre, la ressource humaine.
@@miglimik j'ai l'impression que vous avez man formulé votre phrase.
L'abandon de l'esclavage n'est pas un choix sociétal , c'est l'invention de la machine à vapeur couplée à l'extraction du charbon car pour un capitaliste il est bien plus rentable d'exploiter un salarié que d'utiliser un esclave qu'il faut nourrir,vêtir ,loger.
Vous êtes pour l'esclavagisme ?
Tu me coûtais trop cher, je t'ai fait croire à ta liberté et j'ai investi dans le pétrole.
@@Fred-pj1bl non ce qu' il veux certainement dire c'est que de nos jours les esclaves sont rémunérés afin de leurs faire accepter leur conditionnements
les puissants ont bien compris que le salaire " contrôlé " était plus efficace que les coups de fouet
et que le divertissement à des tarifs accessible et la consommation de produits variés en libre services permettaient de leur faire oublier leur status d'outils jetable
d’où la dangerosité de l'innovation des IA ultra sophistiqués , qui risquent fort bien de faire croitre le chômage .
les entreprises préféreront forcement utiliser des IA en plus des machines outils combinés , plus efficace , moins onéreux , et surtout plus disponible ( pas de congés payés et d’heures sup , pas d’arrêt de travail , pas de 35 heures semaines )
plus de production , pour plus de consommation à des prix accessibles , pour plus de " domestication "
bon ben voilà 1m43 c plié ! Ah non 1h05 je m'installe !
Jean-Baptiste président ! De la Belgique et de la France en même temps !
les seuls moments ou la courbe du co2 a un peu baissé c'est pendant les guerres nn ?
Les récessions peut-être. Le confinement, la moitié du monde glandait chez elle.
Il n'y a pas et il n'y aura pas de transition énergétique : toutes les énergies disponibles s'ajoutent les unes aux autres et donnent le mix énergétique que l'on a actuellement et qui va durer jusqu'à épuisement des ressources vu que l'on tape dans une ressource finie !!
Un pouce d'avance ! Merci.
Merci limit ❤
Moi j'ai atteint les miennes. C'est terrible. Ma santé mentale défaille. 😢😢
Un bon interview avec un scientifique clair et pertinent, c’est quand même plus constructif qu’un monologue pour défendre ses idées politiques, et c’est plus dans l’esprit de cette chaîne
Pour l'audio : L3-16 Multimaximizer de Waves. Simple et efficace. Out Ceiling à -0.1, Quantize 16 bits et le threshold descendu selon le besoin, sans trop y aller à fond quand même...
Donc la diminution du pétrole entraînera un cercle vertueux de diminution de l'acier et du charbon qu'il utilise pour son extraction. Bonne nouvelle
Merci sur ce point sur la séquestration du carbone, j'ai appris des trucs 😊
le pib seul compte le pib pour nos élu et comment crée ton du pib avec la démographie
"C'est de la com" ... c'est des gros baratins ... on a aussi beaucoup de preuves qu'ils faut se méfier des études scientifiques aujourd'hui, le résultats seront en corrélation avec la pensée de ceux qui donnent l'argent ... la corruption est reine de notre époque sans époque.
Nope, la communauté scientifique n'est pas si facile que ça à acheter. En revanche, les scientifiques restent des humains: il leur arrive d'être biaisés.
Quel est votre métier ? Êtes-vous corruptible?
Perso, je ne le suis pas; pas avec de l'argent en tout cas. Il y a des choses qui n'ont pas de prix : ce sont les seules qui ont vraiment de la valeur.
Joël GREA
👌👍🏻
👍Super vidéo ! Je dois dire que Donald est une grande source d'inspiration pour moi. J'ai commencé à investir dans les cryptomonnaies comme lui, en tant qu'investisseur craintif qui ne voulait pas perdre d'argent. Je suis vraiment heureux de dire que je suis désormais très rentable et que j'achète ma première maison avec des crypto-monnaies. Je suis très reconnaissant pour toutes les connaissances et informations que Donald m'a fournies au cours des derniers mois. J'ai commencé en janvier 2024 avec seulement 10 000 $ et aujourd'hui mon portefeuille vaut 458 000 $ !✊
Comment puis-je y arriver ??????
Il est principalement sur des télégrammes, en utilisant le nom d'utilisateur maintenant
Il est actif sur votre te legram; (... ✊
@ Donaldmtrade✊
Merci pour l'information ... Je le contacterai dès que possible. Je veux aussi acquérir de bonnes connaissances et arrêter de perdre.
Mélanger le climat avec l’extrême droite… sérieusement. Restons sur le sujet qui nous rassemble tous
Excellent! Merci à tous les deux :-)
@10:00 il y a aussi l'huile de baleine, on l'utilisait pour faire fonctionner des machines et des lampes, on l'a abandonnée au profit du pétrole
La solution existe, avoir le niveau de vie du congolais ou du paysan andin moyen => 70 kgs de CO2/an; mais qui acceptera de se passer de vacances, de portable, de toutes les merdes qu'il achète en Chine etc ?
Qui acceptera de se passer de nourriture et de la paix? Conserver notre niveau d'émission de gaz à effet de serre au niveau actuel implique en grande partie ces renoncements.
Joël GRÉA
@@LIMITMEDIA
Nourriture et paix n'ont rien à voir avec nos émissions de CO2 Je dirai même que si vous coupez l'accès aux fossiles il sera beaucoup plus difficile de guerroyer c'est d'ailleurs ce qui a poussé les japonais à attaquer les américains en décembre 1941 mais c'est un autre sujet.
Oulala quelle tristitude… 😂
Vous êtes chercheur en désespoir cher Monsieur.. Votre désolation sur les livreurs Uber où vous nous expliquez que cela est rendu possible par les écarts de niveau de vie est assez dingue.. parce que dans ce cas c’est vrai pour tout, on ferme toutes les activités de service.. qui de mon point de vue sont pourtant plus utiles à la société que vos recherches qui nous mènent à Cuba en réalité. Beau projet !!
La consultation citoyenne en suisse contre la voiture qui nous explique qu’en réalité personne ne voulaient de la voiture mais qu’en gros le capitalisme a réussi à nous les faire aimer..
Ah ce vilain capitalisme.. on en viendrait à excuser les pétroliers pour faire passer l’idée que c’est ce c’est le modèle tout entier qu’il faudrait revoir car il pollue et il est basé sur un mensonge : la méritocratie..
Il y a zéro contradiction dans cet interview si bien que j’en viens à penser que la pensée déprimée qui nous est exposée est le faux nez d’une idéologie très politisée en réalité et qui aboutira à imposer des quotas de carbone par personne et par pays.. beau projet bravo 👍👏
Ce qui vous inquiète en synthèse c’est des chercheurs qui cherchent des solutions.. tout est dit..
Si on veut avoir un impact positif sur le monde, il faut accepter de voir la réalité telle qu'elle est. Vous vous avez juste peur, peur du changement, peur de changements pourtant nécessaires.
Ne prenez pas votre attitude pour du courage ou de l'intelligence. C'est juste de la lâcheté.
Heureusement ce n'est pas définitif. Le vrai courage consiste à affronter ses peurs. Vous avez de la chance : vous avez peur, peur du changement, vous pouvez donc devenir courageux.
Amicalement,
Joël GRÉA
De quels changements parlez vous Joël?
Ce que j’entends en résumé dans cet interview c’est un plaidoyer contre les riches, l’extrême droite, le capitalisme et ces scientifiques et chercheurs qui essaient d’intégrer du progrès technique dans les solutions à trouver..
On est proche du sectarisme en réalité, on joue sur les peurs en s’en donnant à cœur joie!
Comment voulez vous qu’on n’ait pas peur ? Avoir peur des écolos décroissants c’est être lâche?
Je n’ai pas honte d’avoir peur dans ce cas et peur pour vous également dans l’absolu car vos modèles d’effondrement ou de décroissance, voir de néocollectivisme débouchera sur des crises économiques et des désordres sociaux bien plus graves que les problèmes que nous avons à régler actuellement, et sans les minimiser bien évidemment, ça n’est pas mon propos.
Respectueusement.
@Nicolas-mk7jj
Ils sont dans une idéologie de décroissance, donc ils refusent le techno-solutionnisme pour résoudre des problèmes concrets.
Un exemple ce chercheur nous dit que le h2 n'est pas stockable, il va le devenir avec le h2 liquide à température ambiante.
Le h2 on peut le produire sans électricité.
Ces deux solutions technologiques arrivent sur le marché, mais aucun mot, soit par refus ou par méconnaissance. 😁
TRANSITION ENERGIQUE ? Really ?
Trop tard, on est foutu ! La nature va réguler , plus forte que nous.😊 Blaa
blaa blaa
JB Fressoz, toujours impeccable, factuel, implacable, Jancovici et Bihouix ce sont mis à la BD avec un certains succès, je sais qu'un chercheur n'a pas forcément vocation à le faire, mais réunir ses travaux sous cette forme toucherai un auditoir très large et aiderait à la prise de conscience, au point ou nous en sommes, il faut diffuser au maximum, en plus les bd ont les garde et ça stock du co2 ! 🙃
La BD de Jankovici est mensongère sur divers sujets.
Bien content de ne pas avoir de gamin j'ai pris ma retraite a 40 ans et je profite de campagne le plus possible et je me fait plus chier pour se monde de merde
Et tu vis grâce à qui ou quoi ? Facile de fanfaronner quand on est à charge de l'Etat. Égoïste !
Bonne dépression egocentrée!
@GroupeFantome moi j'ai pas de dépression je pet le feux par contre toi du doi être frustré de la vie quand je regarde tes vidéos je préfère ma vie BAAAAA
T’es mega trop long dans tes questions, bla-bla-bla